L’Indonésie
est un pays tout en long composés de 17 000 îles. Les déplacements nécessitent
de prendre des bus et bateaux pour traverser les îles. 
Première
sortie de l’île de Bali, nous voulons rejoindre les îles Gili. Deux
options : 
Première,
le « speed boat » qui prend 1heure et deuxième le « slow
boat » qui fait le trajet en 6 heures. Aventureux et pas très riche, nous
prenons la deuxième option moitié moins chère (30€ contre 60€). 
Nous
ferons 4h de bateau, puis prendrons une navette d’1h30 qui nous amènera à un
autre port, avec une escale obligatoire au bureau de l’agence pour nous
revendre un billet retour, que nous prendrons, puis une barque de 30min pour
nous déposer sur l’île. 
Entre
les arrêts et les transports, nous aurons passé 8 heures de temps, soit une
très bonne partie de la journée (9h à
17h). C’est peut-être une journée de perdu comme peuvent le dire les gens
pressaient, mais c’est aussi une journée à découvrir des paysages magnifiques
et traverser des villages. L’excursion est très bien organisée, il y a toujours
des gens pour nous guider aux bons endroits. Une organisation inattendue. 
A :
Padang Bai - B :
Lembar - C :
Bangsal - D :
Gili Meno
Après
avoir visité deux îles voisines, Gili Meno et Gili Trawangan où nous ne voulons
pas trop perdre de temps, la bronzette sur la plage n’étant pas trop notre
passion. Nous voulons désormais rejoindre une ville qui sera le point de départ
pour une excursion vers l’archipel des îles Komodo où se trouvent les dragons
du Komodo. 
Une
excursion qui va nous demander beaucoup de temps et d’argent. 
Jour
1 : 
-      
Départ de Gili Trawanga, 30 minutes de barque,
-       Arrivé au port nous trouvons la navette qui nous
amène à la ville de Mataram (1h30 de route), pour lequel nous avions déjà
acheté notre billet avec l’agence X. Nous étions confortablement installé dans
la bonne navette lorsque qu’au moment de partir le chauffeur de bus nous dit de
monter dans la voiture du « boss » et qu’il nous amène. Dans la
voiture, nous achetons nos tickets pour aller à Labuan Bajo (ville où partent
les excursions pour Komodo). Le trajet se passe bien, on fait la conversation.
Nous nous apercevons que le soit disant « boss » est d’une autre
agence de réservation que celle où l’on avait acheté les billets. Pour nous
c’est la même chose de toute façon, les prix sont tous les mêmes. Arrivés à
Mataram, nous nous arrêtons à son agence Y, il essaie de nous vendre le billet
retour, en utilisant des arguments qui se sont avérés totalement faux (vous
trouverez des billets plus chers sur place, l’aéroport est à 18h de bus,…) Nous
étions déterminés, nous ne voulons pas prendre de billet retour car nous ne
savions pas où nous voudrions aller par la suite. Il commence à être pas très
sympa et ne nous laisse pas partir, il devait nous amener à la gare pour
prendre le prochain bus et nos bagages étaient dans sa voiture. Nous lui
répétons que nous ne voulons pas de billet de retour et qu’on veut aller à la
gare. Nous lui disons que l’on où avait déjà tenu le même discours et que les
prix sont les même partout et qu’en plus nous ne devrions pas être dans cette
agence. Le ton commence à monter. Dès qu’on ouvre la bouche il dit « Shut
up » (=ferme là). Nous essayons de ne pas nous énerver, nous disons rien
car nous voulons récupérer nos bagages. Il nous menace d’annuler nos billets
pour LabuanBajo et nous dit qu’il n’a pas besoin de notre argent, que sa
famille vie bien et que sa voiture qui coûte 1 million de roupiah (10 000€).
Nous rétorquons, si tu n’as pas besoin d’argent, nous ne prenons pas le billet
retour. On est devant son bureau et continue à dire « shut up, shut
up », on ne dit rien, il ne dit rien et envoie des textos. On finit par
monter dans la voiture et il nous dit qu’il faut qu’on paie 50 000Rp (5€) pour
qu’il nous amène. On ne veut pas que ça tourne mal on lui dit qu’on va payer.
Il nous enferme dans la voiture puis nous arrête en ville, « Give me 50
000Rp », il nous fait du racket, Lucie avait déjà ouvert le loquet et
était sorti pour pouvoir récupérer nos bagages pendant que Bastien payait. On
se retrouve en ville, et c’est un autre taxi qui va nous amener. Celui-ci nous
amène à la gare et nous montre le bus. Il nous demande combien pèsent nos
bagages et nous réclame encore des sous car soi-disant nous sommes en excédent
de bagages, encore 40 000 Rp de racketter… On apprendra dans le bus, que Damien,
un compagnon de voyage, avait un sac de 30 kilos et n’a pas payé. Alors que
nous avons que 15 kilos chacun… Nous patienterons quelques heures à la gare
avant de prendre le bus, 5 heures pour traverser l’île de Lombok, puis nous
prenons le ferrie, 2 heures, puis retrouvons le bus qui avait aussi embarquer
dans le ferrie jusqu’au lendemain matin 4h le temps de traverser une autre
île : Surabaya. 
Jour
2
-      
Nous arrivons à somnoler, bien que se ne soit
pas évident avec les pistes que nous prenons en bus. Arrivé au terminus, Lucie
s’aperçoit que son sac est ouvert, l’ordinateur y est, et retrouve le rouleau
de papier toilette qui avait surement roulé. Bastien regarde son sac et une
poche est aussi ouverte, celle où il y avait l’IPAD… il n’y est plus… C’est sur
on s’est fait volé… Nous sortons du bus et allons à la police, il ne parlait
pas anglais… il s’en foutait complètement… on s’en va on verra plus tard pour
faire une déclaration. Lucie revérifie son sac et s’aperçoit qu’il n’y pas plus
sa camera et son appareil photo. Là c’est trop, le coup est difficile à
encaisser. Nos sacs étaient à nos pieds et nous avions une sangle accrochée… Il
n’y avait pourtant pas beaucoup de monde dans le bus, un gars est passé sous le
siège et a vraiment était très fort pour qu’on ne s’en aperçoive pas. Nous
sommes complètement dépités, dans ces moments, on a envie de rentrer… On
relativise car il nous reste, si on peut dire, le principal : le réflex
avec les objectifs et l’ordinateur. Jusqu’à ce moment nous apprécions vraiment
l’Indonésie, mais on s’aperçoit que l’île de Bali est bien différente de toutes
les autres îles…
-      
Après toutes ces mauvaises aventures, nous
prenons le mini-bus (2h) qui nous amène au port pour prendre le dernier ferrie,
d’une durée de 8 heures, beaucoup de monde sur le bateau, des gens se couchent
par terre, les gens qui fument sans s’arrêter, jetent leurs déchets à même le
sol… C’est une vraie porcherie, nous voulons nous réveiller de ce mauvais rêve…
mais c’est bel et bien une réalité. 
Pour résumer : Nous sommes partis
le 7 septembre à 8 heures et nous sommes arrivés à notre destination finale le
8 septembre à 17h… Soit 33 heures plus tard. Pris 3 bateaux, 2 voitures, 1 bus
et 1 mini-bus. Fêté nos 9 ans de rencontre, fait volé beaucoup de matériel… 
Pour
retourner sur Bali, nous reprendrons l’avion… et non comme le gars de l’agence
nous l’a dit, l’aéroport se situe à 2 kilomètres. Il s’agissait de la compagnie
Air Aviation, l’avion à hélice comportait pas plus de 50 places. L’aéroport
était tout petit et nous avons passé aucun contrôle de sécurité. 
Le
lendemain, nous reprendrons l’avion pour Singapour, car nous avons un peu
écourté l’Indonésie avec cette mésaventure, nous voulons aller de l’avant et
découvrir un nouveau pays, tout en restant autant vigilant sur nos affaires. A
partir du moment où l’on s’est fait volé, on a l’impression d’en vouloir à tous
les indonésiens…



Cela fait tout de même de la peine de vous voir galérer de cette façon.J'admire votre courage,et je vous souhaite de tout mon coeur qu'il ne vous arrive plus des mésaventures de la sorte.Je vous fait de gros bisous.
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