samedi 15 septembre 2012

Pop et Lulu dans les transports indonésiens


L’Indonésie est un pays tout en long composés de 17 000 îles. Les déplacements nécessitent de prendre des bus et bateaux pour traverser les îles. 



Première sortie de l’île de Bali, nous voulons rejoindre les îles Gili. Deux options :
Première, le « speed boat » qui prend 1heure et deuxième le « slow boat » qui fait le trajet en 6 heures. Aventureux et pas très riche, nous prenons la deuxième option moitié moins chère (30€ contre 60€).

Nous ferons 4h de bateau, puis prendrons une navette d’1h30 qui nous amènera à un autre port, avec une escale obligatoire au bureau de l’agence pour nous revendre un billet retour, que nous prendrons, puis une barque de 30min pour nous déposer sur l’île.
Entre les arrêts et les transports, nous aurons passé 8 heures de temps, soit une très bonne partie de la journée (9h à 17h). C’est peut-être une journée de perdu comme peuvent le dire les gens pressaient, mais c’est aussi une journée à découvrir des paysages magnifiques et traverser des villages. L’excursion est très bien organisée, il y a toujours des gens pour nous guider aux bons endroits. Une organisation inattendue.


A : Padang Bai - B : Lembar - C : Bangsal - D : Gili Meno

Après avoir visité deux îles voisines, Gili Meno et Gili Trawangan où nous ne voulons pas trop perdre de temps, la bronzette sur la plage n’étant pas trop notre passion. Nous voulons désormais rejoindre une ville qui sera le point de départ pour une excursion vers l’archipel des îles Komodo où se trouvent les dragons du Komodo. 



Une excursion qui va nous demander beaucoup de temps et d’argent.

Jour 1 :
-       Départ de Gili Trawanga, 30 minutes de barque,
-       Arrivé au port nous trouvons la navette qui nous amène à la ville de Mataram (1h30 de route), pour lequel nous avions déjà acheté notre billet avec l’agence X. Nous étions confortablement installé dans la bonne navette lorsque qu’au moment de partir le chauffeur de bus nous dit de monter dans la voiture du « boss » et qu’il nous amène. Dans la voiture, nous achetons nos tickets pour aller à Labuan Bajo (ville où partent les excursions pour Komodo). Le trajet se passe bien, on fait la conversation. Nous nous apercevons que le soit disant « boss » est d’une autre agence de réservation que celle où l’on avait acheté les billets. Pour nous c’est la même chose de toute façon, les prix sont tous les mêmes. Arrivés à Mataram, nous nous arrêtons à son agence Y, il essaie de nous vendre le billet retour, en utilisant des arguments qui se sont avérés totalement faux (vous trouverez des billets plus chers sur place, l’aéroport est à 18h de bus,…) Nous étions déterminés, nous ne voulons pas prendre de billet retour car nous ne savions pas où nous voudrions aller par la suite. Il commence à être pas très sympa et ne nous laisse pas partir, il devait nous amener à la gare pour prendre le prochain bus et nos bagages étaient dans sa voiture. Nous lui répétons que nous ne voulons pas de billet de retour et qu’on veut aller à la gare. Nous lui disons que l’on où avait déjà tenu le même discours et que les prix sont les même partout et qu’en plus nous ne devrions pas être dans cette agence. Le ton commence à monter. Dès qu’on ouvre la bouche il dit « Shut up » (=ferme là). Nous essayons de ne pas nous énerver, nous disons rien car nous voulons récupérer nos bagages. Il nous menace d’annuler nos billets pour LabuanBajo et nous dit qu’il n’a pas besoin de notre argent, que sa famille vie bien et que sa voiture qui coûte 1 million de roupiah (10 000€). Nous rétorquons, si tu n’as pas besoin d’argent, nous ne prenons pas le billet retour. On est devant son bureau et continue à dire « shut up, shut up », on ne dit rien, il ne dit rien et envoie des textos. On finit par monter dans la voiture et il nous dit qu’il faut qu’on paie 50 000Rp (5€) pour qu’il nous amène. On ne veut pas que ça tourne mal on lui dit qu’on va payer. Il nous enferme dans la voiture puis nous arrête en ville, « Give me 50 000Rp », il nous fait du racket, Lucie avait déjà ouvert le loquet et était sorti pour pouvoir récupérer nos bagages pendant que Bastien payait. On se retrouve en ville, et c’est un autre taxi qui va nous amener. Celui-ci nous amène à la gare et nous montre le bus. Il nous demande combien pèsent nos bagages et nous réclame encore des sous car soi-disant nous sommes en excédent de bagages, encore 40 000 Rp de racketter… On apprendra dans le bus, que Damien, un compagnon de voyage, avait un sac de 30 kilos et n’a pas payé. Alors que nous avons que 15 kilos chacun… Nous patienterons quelques heures à la gare avant de prendre le bus, 5 heures pour traverser l’île de Lombok, puis nous prenons le ferrie, 2 heures, puis retrouvons le bus qui avait aussi embarquer dans le ferrie jusqu’au lendemain matin 4h le temps de traverser une autre île : Surabaya.

Jour 2
-       Nous arrivons à somnoler, bien que se ne soit pas évident avec les pistes que nous prenons en bus. Arrivé au terminus, Lucie s’aperçoit que son sac est ouvert, l’ordinateur y est, et retrouve le rouleau de papier toilette qui avait surement roulé. Bastien regarde son sac et une poche est aussi ouverte, celle où il y avait l’IPAD… il n’y est plus… C’est sur on s’est fait volé… Nous sortons du bus et allons à la police, il ne parlait pas anglais… il s’en foutait complètement… on s’en va on verra plus tard pour faire une déclaration. Lucie revérifie son sac et s’aperçoit qu’il n’y pas plus sa camera et son appareil photo. Là c’est trop, le coup est difficile à encaisser. Nos sacs étaient à nos pieds et nous avions une sangle accrochée… Il n’y avait pourtant pas beaucoup de monde dans le bus, un gars est passé sous le siège et a vraiment était très fort pour qu’on ne s’en aperçoive pas. Nous sommes complètement dépités, dans ces moments, on a envie de rentrer… On relativise car il nous reste, si on peut dire, le principal : le réflex avec les objectifs et l’ordinateur. Jusqu’à ce moment nous apprécions vraiment l’Indonésie, mais on s’aperçoit que l’île de Bali est bien différente de toutes les autres îles…

-       Après toutes ces mauvaises aventures, nous prenons le mini-bus (2h) qui nous amène au port pour prendre le dernier ferrie, d’une durée de 8 heures, beaucoup de monde sur le bateau, des gens se couchent par terre, les gens qui fument sans s’arrêter, jetent leurs déchets à même le sol… C’est une vraie porcherie, nous voulons nous réveiller de ce mauvais rêve… mais c’est bel et bien une réalité.

Pour résumer : Nous sommes partis le 7 septembre à 8 heures et nous sommes arrivés à notre destination finale le 8 septembre à 17h… Soit 33 heures plus tard. Pris 3 bateaux, 2 voitures, 1 bus et 1 mini-bus. Fêté nos 9 ans de rencontre, fait volé beaucoup de matériel…

Pour retourner sur Bali, nous reprendrons l’avion… et non comme le gars de l’agence nous l’a dit, l’aéroport se situe à 2 kilomètres. Il s’agissait de la compagnie Air Aviation, l’avion à hélice comportait pas plus de 50 places. L’aéroport était tout petit et nous avons passé aucun contrôle de sécurité. 




Le lendemain, nous reprendrons l’avion pour Singapour, car nous avons un peu écourté l’Indonésie avec cette mésaventure, nous voulons aller de l’avant et découvrir un nouveau pays, tout en restant autant vigilant sur nos affaires. A partir du moment où l’on s’est fait volé, on a l’impression d’en vouloir à tous les indonésiens…

1 commentaire:

  1. Cela fait tout de même de la peine de vous voir galérer de cette façon.J'admire votre courage,et je vous souhaite de tout mon coeur qu'il ne vous arrive plus des mésaventures de la sorte.Je vous fait de gros bisous.

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