samedi 22 septembre 2012

Pop et Lulu passent quelques jours à Singapour

 
Nous avions prévu d’arriver à Singapour par bateau, ce qui n’est certes pas le plus conseillé du fait de la durée (environ 1 jours), mais plus économique. Encore une fois, une fois que l’on s’est fait pillé, nous avons vraiment voulu très vite fuir l’Indonésie, la solution la plus rapide était donc de prendre un avion. Nous avons donc réservé notre vol avec Air Asia (la compagnie low cost d’Asie, on devrait prendre une carte de fidélité car c’est quand même noter 3ème vol avec eux !). 3 heures plus tard, nous débarquons à Singapour ! 

Situation géographique


Première impression, la chaleur et l’humidité ! C’est terrible, on transpire, on a chaud… D’habitude nous n’aimons pas vraiment la climatisation trop forte, mais pour être honnête, ici, on la cherche. A Singapour, il fait toute l’année le même temps, entre 30 et 32°, même la nuit ! Ces températures sont dues à son emplacement géographique, près de l’équateur.

Singapour est une cité-état.
Singapour n’est pas une destination de voyage qui fait rêver les touristes, mais ça fait surtout rêver les pros de la finance. En effet, les hauts buildings modernes du centre-ville se dressent tels les symboles de la réussite économique de Singapour. Résolument moderne, Singapour fait partie des grands centres mondiaux de la finance. Ici, l'activité est incessante, la course ne semble jamais s'arrêter, mais n'a rien d'anarchique : à ce titre, la grande propreté qui caractérise Singapour est l'une des grandes fiertés de la ville. Il y a des panneaux d’interdiction partout avec des grosses amendes en prime.

A l'entrée du métro


La vie à Singapour est plus chère que ces voisins asiatiques. Les logements ne sont pas donnés, par contre il est possible de manger pour quelques dollars de Singapour.

Singapour nous a surpris par sa multi culturalité, chinois, malais et indiens vivent ensemble. Chacun à son quartier, on peut se promener dans Chinatown comme on pourrait se promener dans les marchés chinois de Pékin. On peut également retrouver l’ambiance indienne dans le quartier Little India, avec en prime, beaucoup moins de déchets qui jonchent le sol.
Pour avoir visiter auparavant ces deux pays, la Chine et l’Inde, les us et coutumes sont tellement différents, que l’on est assez surpris de cette cohabitation. Cependant, nous avons pu observer que chaque communauté reste ensemble, peu de mélange. Dans les restaurants indiens, il n’y a que des indiens et la même chose pour les chinois, chacun garde ses habitudes alimentaires.
Nous aussi on aimerait bien de temps en temps, retrouver un sandwich au jambon, ou encore un morceau de pain avec du fromage, mais où sont les occidentaux pour nos papilles ?

Dans la rue, lorsque vous vous promenez, vous retrouvez les indiennes en sari (leur tenu locale, les chinoises en tenue moderne (short, jupe, tee-shirt) et les malaisiennes voilées.

Mais quelles langues parlent-ils ?
Les langues officielles et utilisées sont nombreuses, anglais, chinois mandarin, malais et tamoul. Dans le métro, nous pouvons retrouver toutes ces langues. L’anglais reste la langue utilisée pour communiquer entre les communautés. De ce fait, nous n’avons eu aucun problème pour communiquer en anglais.

Qu’avons nous visité à Singapour ?
Le Merlion, statue de lion au corps de poisson, fut conçu par Fraser Brunner, membre du comité du souvenir et conservateur de l'aquarium Van Kleef, en tant qu'emblème pour le bureau de promotion du tourisme de Singapour. Cette statue est loin d’être impressionnante, elle est assez petite (8,7 mètres) au milieu des immenses buildings qui l’entourent.

Le Merlion
Marina Bay Hôtel, ces trois tours avec un bateau au dessus, où il y a une immense piscine (la taille de trois piscines olympiques), et comprend 2 500 chambres d’hôtels. Le premier prix de la chambre est à 260$SGP (soit 173€). A l’intérieur, il y a également quelques centaines de magasins de luxe et un casino !

Marina Bay Sand
 Nous avons également visité l’aquarium, promené sur Clarke Quay et ses maisons colorées, Orchard Road qui est l’équivalent de nos champs Elysées avec ses magasins luxueux, Chinatown, Little India,… 

Diverses visites

Que mange-t-on ?
Un peu partout dans la ville, il y a des « food courts », ce sont des grands halls où il y a des petites échoppes partout pour acheter à manger, on retrouve toute sorte de cuisine asiatique et indienne. Il y a des tables où l’on peut s’installer. Ces endroits ont fait notre bonheur, car chacun choisi son plat, pendant que Bastien mange vietnamien, Lucie peut manger Thaï et prendre un dessert chinois et boire un jus indonésien,… on a fuit les restaurants indiens car on a gardé des mauvais souvenirs de cette cuisine, trop épicés ! On y trouve de la nourriture bon marché.

"Food Courts" dans le centre d'affaire
Bastien dans le Food Courts


Petit point sur le budget comme à chaque fois :



La nourriture arrive en premier, avec une moyenne qui reste raisonnable de 10€ par repas soit 5€ chacun.

Ensuite le logement, sur conseil d’une amie, difficile de faire moins cher, la première nuit nous l’avons passé en dortoir, faute de chambre disponible, 30$SGP (20€) puis 40$SGP (26€) les deux autres nuits en chambre double (salle de bain commune), le petit déjeuner était compris. Nous étions dans un hôtel très sympathique, il s’agissait plutôt d’une pension de famille. On rentrait dans le salon d’une famille et on profité de la cuisine. Le matin, le petit déjeuner était prêt sur la table, il fallait faire chauffer son pain de mie. Une ambiance conviviale et quelques rencontres enrichissantes.

Nous avons dépensé en 4 jours, 3nuits, 350€ ! Mais pour une fois, nous avons aussi gagné de l’argent.

En effet, nous sommes allés passer une soirée au casino dans le Marina Bay, à défaut de pouvoir y dormir. Il faut savoir se faire un peu plaisir de temps en temps. Bastien a joué au blackjack (à défaut de Poker) et a perdu 150$SGP (100€), et Lucie a trouvé une machine de jeux Monopoly a mis 50$SGP dans la machine et après quelques parties les crédits se sont accumulés, accumulés,… Jusqu’à obtenir 700$SGP (466€) ! Là, le plus dur c’est bien sûr de s’arrêter, Bastien est arrivé juste à ce moment là pour regagner la raison… Nous repartirons avec un sourire jusqu’au dent ! Le gain net en absorbant la perte de Bastien et la mise de Lucie est de 500$SGP (330€). Ceci nous rembourse notre voyage à Singapour ! Nous ne ferons malheureusement rien de spécial avec cet argent car nous avons déjà très largement dépassé notre budget de voyage prévu (cause principale : le van en Australie)… et puis on fait déjà tellement de choses tous les jours… difficile de faire plus…



A bientôt pour de nouvelles aventures de Pop et Lulu en Malaisie.

lundi 17 septembre 2012

Pop et Lulu racontent l'Indonésie

-->
L'itinéraire : 





Retour du point H au point A en avion, puis départ pour Singapour.

Le  budget :

La monnaie : La Rupiah

Nous avons dépensé 1660€ en 20jours (nous avions prévu 1700€ pour ce pays).


Notre poste de dépense le plus important a été les loisirs ! En effet, le Padi nous a coûté une bonne partie du budget. Les visites touristiques ne coûtent pas très chers (exemple : forêt des singes à Ubud : 10 000Rp soit 0,90cts)
Ensuite vient le transport qui coûte assez cher en Indonésie. Nous y avons inclut, deux billets d’avions, l’un pour retourner à Bali, et l’autre pour aller à Singapour.

Le Logement :

Le prix des hôtels se négocie. Les rabatteurs sont souvent là pour nous accueillir et nous proposer une chambre. A chaque fois, nous visitons la chambre avant d’accepter, ils ont l’habitude. Le petit déjeuner est souvent inclus dans le prix.
Nous avons eu toute sorte d’hôtel, du bungalow de rêve avec des draps qui sentent le propre, à la chambre sans chasse d’eau et rempli de toiles d’araignées. 

19 nuits dont une dans le bus, 8 hôtels différents.
Moyenne du prix par chambre : 144 000Rp soit 12,50€.



L’alimentation :

Notre budget moyen par jour était de 177 000Rp soit 15€.
Nous avons été très agréablement surpris par la cuisine indonésienne. Nous avons beaucoup apprécié le plat typique : NASI GORENG, c’est du riz fris avec des légumes, de l’œuf et au choix viande (beef, poulet) ou poissons. Il y a également beaucoup de poissons servis toujours avec du riz. Par contre, dès que vous prenez des frittes, elles sont servies en très petites quantités. Leur alimentation principale est le riz et les nouilles.

Oubliez les desserts… à part la salade de fruit. 

Au petit-déjeuner, on nous servait des pancakes à la banane ou ananas. Il paraitrait que c’est plutôt un petit déjeuner de touriste et non un plat traditionnel. 



Indonésie en chiffres :

Bouteille d’eau minérale d’1,5L : entre 2400 et 6000Rp (0,21 et 0,52€)
Nasi goreng (plat typique) : 25 000Rp (2,17€)
Boissons comme canette de coca ou jus de fruit maison: 10 000 Rp (0,87€)
Gros rouleau de papier toilette : 17 000Rp (1,50€)
Privatisation d’une barque à la journée pour aller voir les dragons du Komodo et deux arrêts pour faire du masque, tuba et palme (4h de bateau) : 500 000Rp (44€)
Location de palmes, masque et tuba à la journée : 35 000Rp (3€)
Paquet de chips : 10 000Rp (0,87€)
Fausses baskets Nike : 350 000Rp (30€)
Fausses baskets Oasics : 200 000Rp (17,50€)
Un mini pot de Nutella : 45 000Rp (3,90€), on a juste regardé le prix, mais on n’en a pas acheté… Bientôt un mois qu’on n’en a pas mangé… Les asiatiques ne sont vraiment pas des gros consommateurs de chocolat.
 
Conclusion :
Nous avons vécu une très mauvaise expérience avec le vol de notre matériel, mais nous gardons quand même une très bonne image de l’île de Bali. Cette île est très touristique et agréable, malgré quelques rabatteurs dans les rues, ils ne sont pas aussi insistants qu’en Inde. Le peu que nous ayons vu sur les autres îles que nous avons traversés : Lombok, Flores, Surabaya, les gens sont différents et essaient de vous arnaquer sans arrêt. 

samedi 15 septembre 2012

Pop et Lulu dans les transports indonésiens


L’Indonésie est un pays tout en long composés de 17 000 îles. Les déplacements nécessitent de prendre des bus et bateaux pour traverser les îles. 



Première sortie de l’île de Bali, nous voulons rejoindre les îles Gili. Deux options :
Première, le « speed boat » qui prend 1heure et deuxième le « slow boat » qui fait le trajet en 6 heures. Aventureux et pas très riche, nous prenons la deuxième option moitié moins chère (30€ contre 60€).

Nous ferons 4h de bateau, puis prendrons une navette d’1h30 qui nous amènera à un autre port, avec une escale obligatoire au bureau de l’agence pour nous revendre un billet retour, que nous prendrons, puis une barque de 30min pour nous déposer sur l’île.
Entre les arrêts et les transports, nous aurons passé 8 heures de temps, soit une très bonne partie de la journée (9h à 17h). C’est peut-être une journée de perdu comme peuvent le dire les gens pressaient, mais c’est aussi une journée à découvrir des paysages magnifiques et traverser des villages. L’excursion est très bien organisée, il y a toujours des gens pour nous guider aux bons endroits. Une organisation inattendue.


A : Padang Bai - B : Lembar - C : Bangsal - D : Gili Meno

Après avoir visité deux îles voisines, Gili Meno et Gili Trawangan où nous ne voulons pas trop perdre de temps, la bronzette sur la plage n’étant pas trop notre passion. Nous voulons désormais rejoindre une ville qui sera le point de départ pour une excursion vers l’archipel des îles Komodo où se trouvent les dragons du Komodo. 



Une excursion qui va nous demander beaucoup de temps et d’argent.

Jour 1 :
-       Départ de Gili Trawanga, 30 minutes de barque,
-       Arrivé au port nous trouvons la navette qui nous amène à la ville de Mataram (1h30 de route), pour lequel nous avions déjà acheté notre billet avec l’agence X. Nous étions confortablement installé dans la bonne navette lorsque qu’au moment de partir le chauffeur de bus nous dit de monter dans la voiture du « boss » et qu’il nous amène. Dans la voiture, nous achetons nos tickets pour aller à Labuan Bajo (ville où partent les excursions pour Komodo). Le trajet se passe bien, on fait la conversation. Nous nous apercevons que le soit disant « boss » est d’une autre agence de réservation que celle où l’on avait acheté les billets. Pour nous c’est la même chose de toute façon, les prix sont tous les mêmes. Arrivés à Mataram, nous nous arrêtons à son agence Y, il essaie de nous vendre le billet retour, en utilisant des arguments qui se sont avérés totalement faux (vous trouverez des billets plus chers sur place, l’aéroport est à 18h de bus,…) Nous étions déterminés, nous ne voulons pas prendre de billet retour car nous ne savions pas où nous voudrions aller par la suite. Il commence à être pas très sympa et ne nous laisse pas partir, il devait nous amener à la gare pour prendre le prochain bus et nos bagages étaient dans sa voiture. Nous lui répétons que nous ne voulons pas de billet de retour et qu’on veut aller à la gare. Nous lui disons que l’on où avait déjà tenu le même discours et que les prix sont les même partout et qu’en plus nous ne devrions pas être dans cette agence. Le ton commence à monter. Dès qu’on ouvre la bouche il dit « Shut up » (=ferme là). Nous essayons de ne pas nous énerver, nous disons rien car nous voulons récupérer nos bagages. Il nous menace d’annuler nos billets pour LabuanBajo et nous dit qu’il n’a pas besoin de notre argent, que sa famille vie bien et que sa voiture qui coûte 1 million de roupiah (10 000€). Nous rétorquons, si tu n’as pas besoin d’argent, nous ne prenons pas le billet retour. On est devant son bureau et continue à dire « shut up, shut up », on ne dit rien, il ne dit rien et envoie des textos. On finit par monter dans la voiture et il nous dit qu’il faut qu’on paie 50 000Rp (5€) pour qu’il nous amène. On ne veut pas que ça tourne mal on lui dit qu’on va payer. Il nous enferme dans la voiture puis nous arrête en ville, « Give me 50 000Rp », il nous fait du racket, Lucie avait déjà ouvert le loquet et était sorti pour pouvoir récupérer nos bagages pendant que Bastien payait. On se retrouve en ville, et c’est un autre taxi qui va nous amener. Celui-ci nous amène à la gare et nous montre le bus. Il nous demande combien pèsent nos bagages et nous réclame encore des sous car soi-disant nous sommes en excédent de bagages, encore 40 000 Rp de racketter… On apprendra dans le bus, que Damien, un compagnon de voyage, avait un sac de 30 kilos et n’a pas payé. Alors que nous avons que 15 kilos chacun… Nous patienterons quelques heures à la gare avant de prendre le bus, 5 heures pour traverser l’île de Lombok, puis nous prenons le ferrie, 2 heures, puis retrouvons le bus qui avait aussi embarquer dans le ferrie jusqu’au lendemain matin 4h le temps de traverser une autre île : Surabaya.

Jour 2
-       Nous arrivons à somnoler, bien que se ne soit pas évident avec les pistes que nous prenons en bus. Arrivé au terminus, Lucie s’aperçoit que son sac est ouvert, l’ordinateur y est, et retrouve le rouleau de papier toilette qui avait surement roulé. Bastien regarde son sac et une poche est aussi ouverte, celle où il y avait l’IPAD… il n’y est plus… C’est sur on s’est fait volé… Nous sortons du bus et allons à la police, il ne parlait pas anglais… il s’en foutait complètement… on s’en va on verra plus tard pour faire une déclaration. Lucie revérifie son sac et s’aperçoit qu’il n’y pas plus sa camera et son appareil photo. Là c’est trop, le coup est difficile à encaisser. Nos sacs étaient à nos pieds et nous avions une sangle accrochée… Il n’y avait pourtant pas beaucoup de monde dans le bus, un gars est passé sous le siège et a vraiment était très fort pour qu’on ne s’en aperçoive pas. Nous sommes complètement dépités, dans ces moments, on a envie de rentrer… On relativise car il nous reste, si on peut dire, le principal : le réflex avec les objectifs et l’ordinateur. Jusqu’à ce moment nous apprécions vraiment l’Indonésie, mais on s’aperçoit que l’île de Bali est bien différente de toutes les autres îles…

-       Après toutes ces mauvaises aventures, nous prenons le mini-bus (2h) qui nous amène au port pour prendre le dernier ferrie, d’une durée de 8 heures, beaucoup de monde sur le bateau, des gens se couchent par terre, les gens qui fument sans s’arrêter, jetent leurs déchets à même le sol… C’est une vraie porcherie, nous voulons nous réveiller de ce mauvais rêve… mais c’est bel et bien une réalité.

Pour résumer : Nous sommes partis le 7 septembre à 8 heures et nous sommes arrivés à notre destination finale le 8 septembre à 17h… Soit 33 heures plus tard. Pris 3 bateaux, 2 voitures, 1 bus et 1 mini-bus. Fêté nos 9 ans de rencontre, fait volé beaucoup de matériel…

Pour retourner sur Bali, nous reprendrons l’avion… et non comme le gars de l’agence nous l’a dit, l’aéroport se situe à 2 kilomètres. Il s’agissait de la compagnie Air Aviation, l’avion à hélice comportait pas plus de 50 places. L’aéroport était tout petit et nous avons passé aucun contrôle de sécurité. 




Le lendemain, nous reprendrons l’avion pour Singapour, car nous avons un peu écourté l’Indonésie avec cette mésaventure, nous voulons aller de l’avant et découvrir un nouveau pays, tout en restant autant vigilant sur nos affaires. A partir du moment où l’on s’est fait volé, on a l’impression d’en vouloir à tous les indonésiens…

Pop et Lulu passent le PADI


Le PADI signifie Professional Association of Diving Instructor, c’est une formation pour la plongée sous-marine où l’on obtient des niveaux de plongée, jusqu’à obtenir une certification pour devenir moniteur.
Nous nous contenterons pour l’instant du niveau Open Water, ce qui nous permet de pouvoir plonger en toute autonomie jusqu’à 18 mètres. Le niveau avancé permet de plonger jusqu’à 30 mètres. Tout en sachant que la plongée loisir s’effectue jusqu’à 40 mètres maximum.

Attirés toujours par plus d’aventures et de défis, nous nous sommes inscrits pour passer ce diplôme. Que rêver de mieux que de faire une première plonger sur l’île de Bali et explorer ses fonds sous-marins, garni de poissons tropicaux et coraux de toute beauté. Nous avons choisi de le passer à Dive Concepts à Tulamben, pour deux raisons : le prix bien sûr, l’un des centres les moins cher et la proximité de l’épave de l’USAT Liberty* que nous pourrons explorer lors de notre dernière plongée. Le tarif pour passer un PADI Open Water Diver est de 2 800 000Rp soit 250€. Ceci comprend 1 plongée en piscine et 4 plongées en milieu naturel mais aussi la validation d’une partie théorique. 




 Lors de notre arrivée au centre, un instructeur nous a tout de suite pris en charge et donné un livre composé de 5 chapitres à lire, avec des questions auxquelles il faut savoir répondre. Le livre est résumé par des vidéos de 30 minutes que l’on peut visionner sur la télé commune. Nous avons 3 jours pour potasser toutes ces informations et nous finirons pas un QCM de 50 questions pour pouvoir valider la partie théorique. Nous aurons droit à 12 fautes. Nous validerons avec succès nos QCM que nous aurons mérité après quelques longues heures de révision. C’est une bonne chose de faite et nous avons l’esprit plus libre.



Au milieu des révisions nous avons commencé les plongés.

1ère plongée : découverte du matériel et baptême de plongée en mer. Nous prenons notre première respiration et faisons nos premières bulles. Un moment magique…
2ème plongée : en piscine, exercices pendant 1h30, mettre et enlever le détendeur (ce qui se trouve dans notre bouche pour respirer), vider son masque plein d’eau, panne d’air... Les exercices sont fatigants mais tellement essentiels. Notre instructeur, un canadien, a beaucoup d’expérience et est très pédagogue.
3ème et 4ème plongée: même exercice que la piscine mais cette fois en milieu naturel, avec une petite partie découverte des fonds sous-marins.
5ème plongée : enfin une plongée loisir, à la découverte de l’épave, nous sommes passés dans les différentes salles et pu observer de magnifiques coraux et poissons qui ont pris place sur la carcasse. 





 

Le centre de plongée est installé dans un hôtel, ce qui permet de loger au cœur du centre, de pouvoir rencontrer souvent les instructeurs pour demander divers conseils. 


*L’USAT LIBERTY


L'USAT Liberty était un cargo de transport Américain, construit en 1918, d'une longueur 120 mètres.
Il transportait une cargaison de caoutchouc et d'équipement ferroviaire d'Australie aux Philippines. Le 11 Janvier 1942 à 4h15 il fut torpillé par le sous marin Japonais I-116 au large de Lombok. Gravement touché, il parvint pourtant à faire route vers Bali remorqué par deux torpilleurs qui tentèrent de lui faire atteindre le port de Singaraja. Le port surchargé ne pouvant accueillir le bateau il fut échoué sur la cote à Tulamben afin de décharger sa précieuse cargaison.
Il resta échoué pendant 21 ans jusqu'à l'éruption du volcan Agung en 1963 : la coulée de lave le rejeta au large en le brisant. L'épave repose aujourd'hui sur un fond de 12 à 30 mètres et est accessible depuis la plage.


mercredi 5 septembre 2012

Pop et Lulu arrivent en Indonésie




L’Indonésie est constitué de plusieurs îles, dont celle de Bali où nous avons atterri. Nous avons passé notre journée dans l’avion, départ à 8h de Sydney et arrivé à minuit à l’aéroport de Denpasar. Un visa est nécessaire pour ce pays mais les démarches pour l’obtenir sont très simples car elles se font en arrivant à l’aéroport. Il faut par contre payer en dollars américains la somme de 25$US. Nous avions échangé quelques dollars en France avant de partir. Nous sommes désormais en Indonésie et on s’en aperçoit, car il ne faut pas être pressé. La validation du visa a pris une bonne heure, car il y avait du monde et le personnel n’était pas très rapide. On se saurait presque cru à La Poste ! Nous passons la douane sans problème malgré que l’on avait déclaré avoir des couteaux (après l’histoire des fruits en Australie, maintenant on fait très attention), le douanier nous demande juste si nous n’avons pas des cigarettes, sous-entendu pour lui en donner une.

Arrivés si tard, nous avons préféré réserver un hôtel et le service de taxi. Notre chauffeur était bien au rendez-vous avec sa petite pancarte. Arrivée à l’hôtel, nous avons droit au jus d’orange frais de bienvenue, que nous acceptons avec plaisir car il fait très très chaud. Nous prenons possession de la chambre, ça nous change des 5 mois passés en van et des dortoirs à Melbourne et Sydney! Lit en King size ! Il faut savoir qu’en Indonésie, si vous voulez une douche à l’eau chaude il faut payer le prix fort. Du coup, la première douche froide est assez difficile mais on s’y habitue.



Le lendemain, très excité de partir découvrir ce nouveau pays, nous chaussons les baskets et c’est parti. On se sent déjà très bien dans ce nouvel environnement. Nous sommes à Légian-Kuta, ville très connue pour le surf et le tourisme, les rues débordent de magasins et de touristes ! Les commerçants ne sont pas très insistants, et les premières négociations se passent bien. Impossible de résister devant tous ces étalages de bijoux, statues, vêtements, chaussures… à bas prix (enfin, il faut savoir négocier pour que ce soit un bon prix). 





Nous prenons notre premier repas au restaurant dans un « Warung », comme on les appelle ici. La spécialité est le NASI GORENG, c’est du riz frit avec des légumes, de l’œuf et une viande comme du poulet. C’est juste un délice ! Cela accompagné avec un jus de fruit qui vient d’être pressé : Papaye (le préféré de Lucie), orange, mangue, ananas… Pour Bastien c’est le Coca… Le  plat typique coûte seulement 25 000 Rp soit 2,5€, le jus de fruit 8 000 soit 0,80€.



Dès le premier jour, nous réservons un taxi pour aller dans un temple sur l’eau, Tanah Lot. Le moyen de déplacement est essentiellement le scooter, dans tous les coins de rue il est possible d’en louer. Comme nous l’ont conseillé nos parents, le scooter c’est dangereux, du coup on ne sait pas le conduire et on ne veut pas prendre de risque. La circulation est très dense, la conduite est à droite (bien ce soit devenu normal pour nous après l’Australie).

Temple Tanah Lot
Nous avions pris seulement deux nuits dans l’hôtel et nous souhaitons y rester une nuit de plus. Chaque pays a ses particularités, et en voici une. L’accueil de hôtel où nous sommes nous dit qu’ils ne savent pas s’ils ont une chambre disponible et qu’il faut demander le matin même. Du coup, on va voir un autre hôtel qui nous dit la même chose. Nous comprenons ainsi qu’il ne faut pas réserver et tout se fait au dernier moment. Le jour même, nous avons pu rester au même hôtel. Les petits hôtels pas cher, appelé les « home stay », ne sont pas référencés sur les sites de réservation d’hôtel comme Booking, hostelworld ou hostelbookers,… du coup, il faut s’y présenter directement et si vous avez de la chance, vous aurez une chambre.

Pour se déplacer entre deux villes, rien de plus simple, Bali est très touristique et il est facile de réserver un bus qui vient vous chercher devant votre hôtel et vous amène à destination. Une fois arrivés à destination, il faut donc chercher un lieu pour dormir. Les rabatteurs sont là pour nous conseiller des hôtels et même négocier.

Pour notre premier déplacement nous nous sommes rendus à Ubud, à seulement 1h30 en bus, ville culturelle. Nous avons trouvé une pension à seulement 120 000Rp (12€) la nuit avec petit déjeuner complet (omelette, 2 toasts et salade de fruit) et Wifi!


Prochain article : Pop et Lulu passent le PADI




dimanche 2 septembre 2012

Pop et Lulu racontent l'Australie


La vie en Australie diffère très peu de la notre, nous retrouvons nos repères et nos habitudes par exemple : faire ses courses dans un supermarché de manger au restaurant tous les jours. Après un mois en Inde et un mois en Chine, nous avouons que nous en avons besoin. Cependant 5 mois passés, nous avons encore l’envie de se retrouver à nouveau dépaysé dans d’autres pays asiatiques à la quête de nouvelles aventures et de découvertes.

L’alimentation :
Il n’y a pas de spécialité culinaire en Australie. La seule spécialité, si l’on peut l’appeler comme tel, est le barbecue. Malheureusement, pour le goût, la plupart du temps électrique et non pas le bon barbecue au feu de bois que nous connaissons l’été avec un verre de Pastis. Ici, tout se cuit sur le barbecue, principalement la viande mais aussi les légumes et accompagnements (carottes, aubergines, poivrons, oignons, champignons, …) tout ça avec une bière à la main. Oublions le fromage et le dessert, mis à part peut-être quelques fruits (pommes et oranges). On trouve des barbecues partout, dans les centres villes et les campings. Par contre, il faut oublier le four pour faire des bonnes tartes, gratins, gâteaux, très rares.
Les australiens prennent le déjeuner à midi et assez tôt le soir, vers 18h/18h30 (horaire où le soleil disparaît, très vite).

Avec les moyens que l’on a et les équipements, voici nos repas typiques :
-       sandwichs au thon, fromage de croque monsieur, mayonnaise et salade pour les semaines où l’on a pas trop dépensé,
-       viande et pommes de terre sur le barbecue,
-       les célèbres pâtes à la sauce tomate,
-       des carottes crûes (pour Lucie seulement), « il paraît que ça donne une belle peau »,
-       des pommes en dessert, des yaourts quelque fois mais que lorsqu’ils vont se périmer et qu’il y a une grosse promotion,
-       et la spécialité la plus appréciée par nos estomacs : les TimTam ! Ce sont des biscuits aux chocolats, enrobés de chocolat, dans du chocolat… des petites variantes existes, les plus appréciés pour nous : enrobage double couche de chocolat et cœur fondant au caramel. Bastien les apprécie bien frais, tandis que Lucie les aime bien fondants trempés dans un bon lait chaud, un vrai délice ! Dès que l’on a un petit coup de fatigue ou de baisse de moral, il y a toujours un Tim Tam. Un conseil : n’essayez pas, vous allez devenir accro !




La vie des australiens :

On ne peut pas parler de la vie des australiens, car nous n’avons pas été au coeurs de leur vie. Par contre, ayant fréquenté les campings, nous pouvons vous parler de leurs vacances ! Les australiens aiment le camping, c’est irréfutable ! Il y a des campings partout, dans toutes les villes, et ils ne sont jamais vides. Le camping est quand même différent de ce que l’on connaît en France. Concernant les équipements : il y a toujours une petite cuisine avec des plaques électriques, le fameux barbecue, un robinet et un frigo collectif (propre et qu’on ne risque pas de vous voler), les sanitaires propres et avec du papier toilette. Ensuite, l’ambiance, tout comme en France est sympathique, les gens parlent beaucoup, dès que l’on croise quelqu’un on se dit bonjour. La plupart du temps nous avons côtoyé des retraités, qui voyageaient quelques mois. La plus grosse  avec la France est leur équipement, ils ont toutes sortes de deuxième maison : de la grosse caravane, au camping car, en passant par le bus aménagé et la remorque qui se transforme en immense tente (barbecue inclus bien sûr). Ils ne partent pas avec leur Clio ou 207, la tente Quechua dépliable en quelques secondes, la table bleue 4 sièges dépliable et le petit réchaud. Ils ont des énormes 4X4 qui tirent tout leur matériel, et s’ils ont un camping car ou un bus, il y a toujours une remorque derrière pour une petite voiture, une moto ou un petit bateau. Leur équipement est assez impressionnant, à côté avec notre petit van on est vraiment des petits joueurs. En effet, très peu d’Australiens dispose d’un van, ceci est réservé aux « pauvres » européens.

Nous constatons très peu de pauvreté dans le pays, les gens ont l’air heureux et très cools.






L’Australie en Chiffre :

9000 km parcouru,
Moins value nette sur le van 5000 $ (4500 €)
Une nuit en camping : entre 25 et 40 $ pour un site avec électricité (20 – 35 €)
Un paquet de Tim Tam : 3 $ (2,3 €)
1 litre d’essence 1,50 (1 €)
1 bouteille de Vodka : 40 $ (premier prix pour 750 ml)
Menu best of medium : 8 $ (7 €)
Une courroie de distribution + Main d’œuvre : 1100 $ (950 €)
Un ticket de métro a Sydney : 3,40 $ l’aller (2,6 €)
Visite de l’opéra de Sydney adulte : 35 $ (30 €)
Une branche de vigne roulée à un fil de fer vous rapporte 0,14 $ (0,09 €)
Un kilo de piment ramassé vous rapporte 1 $ (0,80 €)



Dernier article sur l’Australie ! Le prochain sera à Bali…