dimanche 25 mars 2012

Pop et Lulu arrivent en Australie

Avant d’arrivée en Australie, comme beaucoup de pays, il faut demander le visa. Pratique, celui-ci se fait sur internet, pas besoin de papier et de passage à l’ambassade. Pris dans notre voyage chinois, nous avons fait la demande juste 15 jours avant, alors qu’ils disent que le visa est délivré entre 48h et 4 semaines… Nous comptons donc plus sur les 48h. Nous avons opté pour le visa « Working Holidays » (Travail Vacances), celui-ci est valable 12 mois et permet de travailler comme son nom l’indique, réservée au moins de 30 ans. Le prix nous a un peu surpris : 220€ par personne.
Nous faisons donc chacun notre demande, mais après avoir valider sa demande, Lucie s’aperçoit qu’elle s’est trompée dans son numéro de passeport (oublie d’un zéro). Affolement, nous envoyons un mail pour rectifier la demande mais nous ne savons pas combien de temps cela va prendre, nous n’avons plus trop de temps devant nous et les billets sont achetés, départ le 19 mars 2012.

Après seulement quelques minutes, Bastien reçoit son visa par e-mail. Lucie devra patienter encore un peu… 3 jours après la demande, nous recevons un mail demandant un scan du passeport en couleur, nous prenons une photo de celui—ci et envoyons le mail. A 5 jours du départ, Lucie n’ayant toujours pas son visa, nous commençons à penser au plan B ! Mais il est impossible de changer les billets d’avion, nous ne pouvons pas rester en Chine, car nous y sommes restés exactement 30 jours (durée du visa), alors que faire ??? Bastien part tout seul, Lucie reste en Malaisie (escale de notre avion pour l’Australie)… Tout ça nous inquiète beaucoup.

A J-3, Lucie reçoit enfin son visa ! Quel soulagement, nous partons alors tous les deux et nous pouvons réserver nos lits dans l’auberge de jeunesse ! L’aventure continue… On avait même pensé à modifier le blog,  « Pop et Lulu (sans Lulu) ».

Le 19 mars, c’est le départ. L’aéroport était dans une ville à côté de Shanghai (Low coast oblige, Compagnie Air Asia X) ! Nous avons dû prendre un train, et oui encore ! Cette fois c’était un TGV, nous avons mis 1h20, puis arriver à Hangzhou, nous prenons une navette pour rejoindre l’aéroport à 20 minutes. A 14h15, après avoir profiter de manger du chocolat (une bonne tablette de Milka, et des Kit Kat) qui est trouvable seulement aux aéroports, nous décollons… Nous faisons une escale de 2h en Malaisie. Nous faisons une file d’attente interminable, juste pour un passage de sécurité. Une fois sortie du couloir et atteins la salle de contrôle, il y a les écrans qui nous indiquent pour notre vol « Dernier appel » ! Nous ne pouvons pas aller plus vite que la sécurité, et d’autres personnes prenaient le même vol, on commençait tous à bouillir ! Nous embarquerons finalement et sans retard.

Décidément, entre le visa qui se fait attendre et l’escale interminable, on se dit qu’on est enfin dans l’avion pour l’Australie ! Mais ce n’est pas fini…

Arrivés à l’aéroport, on récupère nos bagages, encore et encore des contrôles… Ils nous mettent en ligne et un chien sent les bagages ! Et sur quel sac il s’arrête… allez devinez c’est facile…. Encore un peu de suspens… allez c’est bon on vous le dit… Le sac gris… à vous savez pas à qui il appartient peut-être… Lucie bien sûr ! La raison : 2 pommes dans son sac, que l’on n’avait pas mangé en Chine ! Il est interdit de rentrer de la nourriture en Australie ! Contrôle du sac et tout le blablabla…on ne s’en sortira pas trop mal ! Si les pommes auraient pesées 4 grammes de plus, on devait payer une amende d’environ 180€. Le séjour allait bien commencer !

Ça y est nous y sommes, nous avons atterrit à Brisbane. Pourquoi Brisbane ? Parce que la compagnie low cost allait à Brisbane tout simplement. Une autre raison convaincante : c’est également pour avoir un peu moins de concurrence niveau travail car, les jeunes atterrissent souvent à Sydney ou Cambera et puis parce que notre amie Sarah y est allée ;-) et c’est bien éclatée et a pu nous donner pleins de conseils (on la remercie).

Arrivée à Brisbane, nous avons pris une navette pour rejoindre notre auberge, déposés nos valises après avoir chaussé les tongs et mis le tee-shirt ! ça fait un bien fou ! 




Plus de temps à perdre, nous devons faire quelques démarches administratives.

Tout d’abord, nous nous connectons à internet pour demander le « Taxe File Number », numéro d’identification pour les travailleurs, obligatoire. Nous le recevrons d’ici une semaine.

Nous voilà alors en ville pour ouvrir un compte bancaire à la Wespact (banque où tous les Backpapers vont), le passeport suffit, nous avons donc ouvert un compte joint et un livret d’épargne. Maintenant, il reste à l’alimenter… Nous avons fait au préalable une procuration en France, à la maman de Lucie pour qu’elle puisse effectuer les démarches. Ainsi, elle a pu nous émettre le virement (encore merci !), 3 jours après notre compte australien était remplis de quelques Dollars Australien, et le compte français, dépourvu de quelques euros. Il nous reste à attendre la carte bancaire, que nous aurons une semaine après l’ouverture du compte.

Nous sommes rentrés ensuite à l’auberge, pour prendre possession de nos lits dans le dortoir et prendre une bonne douche après une nuit passée dans le train. 

Dortoir de l'auberge de jeunesse
Cuisine de l'auberge de jeunesse
Le lendemain, nous retournons en ville et achetons une carte SIM chacun, ce qui nous permettra de nous appeler et de laisser nos numéros pour chercher du travail.

Le surlendemain, nous avons cherché un van sur internet, nous voyons deux annonces qui nous intéressent. Le premier était déjà vendu et le deuxième nous prenons rendez-vous pour l’après-midi même. Avant même de l’avoir vu, nous étions assez déterminé pour l’acheter, c’était dans nos budgets. Nous voilà parti, sous la pluie, équipé de nos K-way et Poncho pour rejoindre le RDV à 30 minutes de marche. Notre futur van jaune, arrive, nous montons à bord avec les deux vendeurs français, et nous allons nous mettre un peu plus loin pour visiter notre future maison. Nous discutons vite fait le prix, et nous signons le « compromis », enfin, c’était juste oral, entre backpaper, la confiance règne. Nous aurons payé le van 4500$AUD, soit 3700€, tout équipé, canapé-lit, plaque de gaz, équipement pour la cuisine, planche de surf, body-bord et ballon de foot bien sûr. L’équipement parfait, ça ne vous fait pas rêver ?! Il nous restera à invertir dans une table pour installer dehors et une couverture pour les nuits froides.

Nous avons récupéré notre nouvelle maison « meublé » dimanche en début d’après-midi. Nous allons la faire assurer dès lundi.

Entre-temps, toujours la même, a mal au pied depuis quelques jours. Mais là, l’heure est grave, dans quelques jours nous devons commencer à travailler et son pied est bien enflé et lui fait très mal. Du coup, en repos forcé, elle doit éviter toute marche pour reposer au maximum son pied. Bastien devient un vrai petit homme de maison, il va faire les courses tous les jours, et s’occupe bien d’elle. Mais ce n’est pas sans arrière pensé ! Il veut qu’elle puisse travailler dur et gagner beaucoup d’argent…


Les journées pour Lucie sont longues, obligée de rester à l’auberge, entre le transat de la piscine et le transat. Pendant que Bastien profite de se balader dans la ville, fait les courses, à manger, va chercher le van…

A l’heure où nous écrivons, nous n’avons pas encore le van et allons le chercher dans 2h… Alors, il faudra encore un peu patienter pour avoir les photos !

Vue du toit de l'auberge de jeunesse sur Brisbane

Pop et Lulu font le bilan de la Chine


Les meilleurs moments :

-       Nous avons eu la chance de faire de nombreuses rencontres.
o   Dans les trains, dans la rue, dans les lieux touristiques,
o   Dans les auberges, dans les excursions,
o   Les amis des amis à Shanghai, Pan, Wen et Yao,
-       Il y a tellement de bons moments, d’endroits où nous avons été émerveillé par la beauté de l’architecture, que nous ne pourrons pas tous les citer…

Jardins Yu de Shanghai


Les pires moments :

-       Les crachats et les gens qui se mouchent ou qui reniflent très fort, on a qu’une envie leur proposer gentiment un mouchoir.
-       Les heures de train interminables, surtout le train de jour.
-       Les essaies pour se connecter à Facebook et d’autres sites censurés.
                                                 

Les hôtels :

Nous avons fait 7 villes différentes et autant d’hôtels. Nous avons également passé 6 nuits dans les trains. Soit un total de 13 lits différents.


Le Climat :

Ayant modifié notre parcours, nous sommes arrivés en plein hiver. Lucie a investi dans une bonne doudoune pour ne pas avoir froid (d’ailleurs, elle est restée en Chine car en Australie ce n’est plus utile et pour ne pas trop encombrer le sac) et un cache oreille.
Bastien avait déjà une bonne polaire, alors il a complété sa panoplie contre le froid avec un bonnet et une écharpe (qui sont également restés en Chine).
Le point positif, c’était que nous étions hors saison touristique : moins de monde et des tarifs intéressants.
Le point négatif, c’est simple, le froid… Quand le vent vous traverse le corps c’est assez désagréable.
Conclusion, on est devenu accro aux chocolats chauds après les journées dans le froid…

Petit chocolat chaud
 Le budget :

Les Yuans
Nous avions revu notre budget à la hausse, lorsque nous étions en Inde car nous nous sommes aperçus que les déplacements en train représentaient un coût assez élevé.
Exemple : Kunming – Chonging en train de nuit, « hard sleeper » 15 heures de trajet : 266 Yuans (33€), Chongqing – Xian en train de jour, en « hard seat » (mais sans place assise), 12 heures de trajet : 106 Yuans (13€), Pékin – Shanghai, en train de nuit, « hard sleeper », 14 heures de trajet : 306 Yuans (36€).
De plus, nous avions prévu d’y rester deux mois, mais pour une raison administrative (visa valable seulement 30 jours) et pour pouvoir prolonger l’Australie et y travailler, nous avons réduit notre voyage à 30 jours.
Le budget pour un mois a été de 1600€ pour deux, soit un budget moyen journalier de 26,50€ par jour et par personne. Le budget initial était de 18€ par jour. Nous avons tenu notre budget et même nous sommes arrivés à économiser quelques euros (42€) mais ça fait beaucoup de Yuans !!!
A l’aéroport, ils nous restaient même beaucoup de Yuans. On (Bastien a les cheveux long qu’il faut entretenir) a pu se payer un shampooing et après shampooing en Duty Free, fabriqués en France ! L’occitane… On a du faire le fond des poches pour payer les derniers centimes de Yuans mais nous sommes quand même repartis avec ! 




Les trois principaux postes de dépense ont été :
-       le transport, en effet, nous avons parcouru beaucoup de kilomètres en 1 mois, et pris de nombreux trains, qui coûtent assez cher.
-       La nourriture, nous avons souvent mangé dans des fast-foods, ce qui n’est pas le plus économique. Et le chocolat est cher ;-)
-       Les visites touristiques, nous avons en effet beaucoup visité, et fait deux excursions avec les auberges (l’armée en terre cuite de Xian : 260 Yuans (30€) et la muraille de Chine : 280 Yuans (35€).


Si c’était à refaire : 

Nous le referions sans hésiter. Certes, nous avons été un peu inconscient des distances que nous avons parcourues avec les trains (environ 6000km), mais nous avons pu voir un bel ensemble de la Chine. Et il en reste tant à découvrir… 

Sur les murs de l'auberge de jeunesse à Shanghai


Maintenant, à nous l'aventure Australienne...

jeudi 22 mars 2012

Pop et Lulu racontent la Chine


Les chinois :

La Chine est un pays qui a connu une croissance très rapide. C’est un pays moderne. Il y a des routes partout, des constructions récentes, des supermarchés…
Les chinois nous disent que la croissance a été « trop » rapide, ils ne se sont pas adaptés aussi vites. La vie reste chère pour eux, et il y a un grand écart qui se creuse entre les riches et les pauvres. Les très pauvres se cachent, il est rare de les voir dans la rue. Certains font les poubelles pour récupérer les bouteilles plastiques, qu’ils amènent à un entrepôt pour le recyclage. Ainsi, ils gagnent, quelques yuans (10 bouteilles ramassées = 1 Yuans soit 0,08€). D’autres chantent dans la rue (surtout dans le sud du pays) et d’autres font la manche (mais il y en a quand même très peu). Concernant les riches, vu l’importante population (1,36 milliards), il y en a beaucoup. Des grands et nombreux centres commerciaux leur sont destinés. Pour être rentré dans quelques magasins, les prix font peurs, c’est aussi cher voir plus cher qu’en France.

D’autres part, les villes chinoises sont très propres, il y a de nombreuses personnes qui nettoient. Il y a des poubelles partout (important à préciser car ce n’est pas le cas dans tous les pays). 

Photo prise à Shanghai

Les chinois sont très accueillants avec les touristes. C’est très souvent que sans même demander ils viennent vers nous pour nous indiquer notre chemin. Dans les trains, nous avons également parlé à de nombreuses personnes qui parlaient anglais.

Un peu de critique quand même… Ils crachent des gros « molars » qu’ils sont allés chercher bien au fond de leur gorge et très audible à l’oreille… pas très agréable.
De plus, en France, on ne s’en aperçoit plus avec l’interdiction de fumée, mais nous nous sommes retrouvés dans des restaurants et des trains enfumés et c’est franchement désagréable. Il faut tout de même préciser qu’il y a des panneaux d’interdiction « no smoking » partout, mais ça ne les dérange pas.
Et le pire du pire, c’est lorsqu’il se mouche ! Là où nous, nous sortons notre kleenex du sac, eux, n’en ont pas besoin, soit ils reniflent très fort pendant de longues minutes, si on a la chance d’être dehors ou proche d’une poubelle il se bouche une narine, et souffle très fort… enfin, nous vous laissons imaginer…



Le Logement :

Nous avons surtout fréquenté les auberges de jeunesse de la chaîne « Hostelling International » ou YHA dont nous avons la carte de fidélité permettant de bénéficier de réduction. Nous n’avons jamais été déçu, nous n’avons rien à dire sur la propreté et les équipements mis à notre disposition (machine à laver, wifi gratuit, et sèche cheveux pour Lucie).
Les prix ont été très variables. Pour le moins cher, 25 Yuans (3,10€) le lit en dortoir avec salle de bain à Pékin, en réservant sur Hostelworld ! Le prix normal était de 60 Yuans. En plus, nous avons passé 3 nuits sur 4 où nous étions que tous les deux dans le dortoir…
Le prix le plus haut, a été de 64 Yuans (8€) la nuit par personne en chambre double, avec salle de bain. Un petit luxe que nous nous sommes payés.
La vie dans les dortoirs est toujours un peu marrante, entre les gens qui ronflent, qui rentrent et qui sortent, les réveils qui sonnent, les gens qui font leur valise tôt le matin et on dirait qu’ils ont tout mis dans des sacs plastiques tellement ça fait du bruit. Dans l’ensemble, les backpapers (définition : voyageur autonome avec un petit budget) sont plutôt respectueux, surtout les chinois (un peu moins pour les européens ;-).


Auberge Les 7 Sages à Xian




L’alimentation :

Déjà il va falloir que l’on mette les choses au clair, quand vous allez au restaurant chinois (En France), en fait, ce n’est pas un restaurant chinois !!! On va vous expliquer.
Le nems est une spécialité vietnamienne et non chinoise.

Il y a les restaurants « populaires », où l’on mange surtout des nouilles et du riz. Ça se présente souvent comme des cantines avec des grandes tables et des bancs. Le principe est un peu le même que chez Flunch, c’est à dire on commande et paie à la caisse ensuite on récupère un petit papier pour aller chercher nos plats. Les os et les arrêtes, il faut les cracher par terre ou sur la table (au choix !!!). Faut mieux pas poser son sac par terre (dans toute la chine et dans les lieux d’ailleurs : crachats obligent). Les plats sont la plupart du temps accompagné d’un bouillon.
Nous avons opté pour ces restaurants plusieurs fois, mais plusieurs fois aussi nous ne savions pas ce qui allait nous être servi. Tout est écrit en chinois, si on a de la chance il y a quelques photos, mais qui ne ressemble pas à ce que l’on a au final…







Y a les restaurants un peu plus chics, où il y a toute sortes de plats. Nous avons eu la chance d’y aller avec un couple de chinois (amis d’une amie, merci Nathalie qui nous a mis en contact). Ils ont commandé pleins de plats, que l’on dispose au milieu de la table et chacun se sert dans son assiette. Nous avons pu goûter et apprécier une multitude de plats. 



Les incontournables fast-foods étaient bien présents à tous les coins de rue, surtout des Mac Do et des KFC. Nous avons bien sûr laissé quelques Yuans dans les fast-foods. Ils ont également leur fast-food local qui s’appelle Dico’s, c’est une copie de KCF.




Nous avons également eu la chance d’aller manger dans une famille chinoise, plus exactement chez les parents de Pan (un ami d’un ami, merci Thomas). Ces parents nous ont préparé une fondue chinoise. Nous faisons cuire à l’intérieur d’une eau bouillante de la peau de porc, de la viande, du poisson, du tofu, et même des légumes. C’était très bon. Il y a avait également une multitude d’entrées : crevettes, légumes, tofu…  Par contre, il n’y a pas de désert. En sucré, il y avait un gâteau au riz que l’on sert en même temps que la fondue.  Tout était délicieux. 




Il faut tout de même préciser, que le chocolat reste une denrée rare et chère ! Un conseil : si vous allez en chine, pensez à en mettre dans votre valise.


La circulation et les transports

Pour nous déplacer nous avons privilégié, le train pour les longues distances, les bus en ville, et les métros dans les grandes villes. Le bus est un moyen très économique pour se déplacer entre 1 et 2 Yuans (0,12€, 0,24€), selon les bus, si l’on ne se perd pas trop. Car dans les bus, les arrêts sont souvent tout écrit en chinois, donc c’est un véritable jeu lorsque nous prenons les bus pour reconnaître l’arrêt. Le métro est plutôt bon marché à Pékin, 2 Yuans le trajet, par contre à Shanghai, selon le trajet ça coûte en 3 et 9 Yuans (nous avons toujours payés plus de 4 Yuans). Autre information importante, sur la route, les piétons n’ont jamais la priorité.

Le Pyjama est une tenue normale en ville



Pour conclure, nous avons vraiment apprécié notre séjour en Chine, la nourriture est excellente quand on est avec des chinois qui peuvent nous traduire le menu, car tout seul on a souvent des surprises en regardant juste les photos. Pour se déplacer, les réseaux de transport en commun sont très bien développés. Le logement n’est pas cher et propre.

Pop et Lulu visitent Pékin



Nous avons visité beaucoup de choses à Pékin et nous allons vous faire partager la culture et l’histoire de la ville à travers ses quelques monuments où nous nous sommes rendus.




Le palais d’été (visitable en hiver) :


Il couvre une surface de 2,9 km², dont trois quarts sont occupés par le plan d'eau. Dans ses 70 000 m² de surface construite, on trouve une grande diversité de palais, de jardins et autres édifices de style classique chinois.

L'empereur Qianlong aménagea l'ancien palais d'Été, destiné à être la résidence de sa mère, en 1750 (15e année de son règne) dans le nord-ouest de Pékin, où se situaient déjà d'autres palais impériaux depuis le XIIe siècle. Des artisans reproduisirent les styles architecturaux des jardins de différents palais de Chine.

Le palais fut pillé et détruit à deux reprises (lors de l'invasion des troupes anglo-françaises en 1860, puis durant la Révolte des Boxers en 1900) ; mais l'impératrice Cixi le reconstruisit en 1886 et 1902 non loin de l'ancien site. En 1888, elle dépensa des sommes considérables pour rebâtir et agrandir le Yiheyuan (Jardin où l'on cultive la concorde). On lui reprocha vivement d'avoir utilisé des fonds originellement destinés à la marine de guerre chinoise.

En décembre 1998, l'UNESCO inclut le palais d'Été dans sa Liste du patrimoine mondial. Elle le qualifie d'« expression exceptionnelle de l'art créatif du jardin paysager chinois, intégrant réalisations humaines et nature en un tout harmonieux ».



Nous l’avons visité en toute une après-midi du fait de sa superficie, nous avons fait de nombreux kilomètres autour du lac. Une très belle visite, qui vaut le détour. Accessible en métro.


 


La cité interdite :


Elle est le palais impérial au sein de la Cité impériale de Pékin dont la construction fut ordonnée par Yongle, troisième empereur Ming, et réalisée entre 1406 et 1420. Ce palais, d'une envergure inégalée — il s'étend sur une superficie de 72 ha — fait partie des palais les plus anciens et les mieux conservés de Chine. De nos jours, il est devenu un musée, le Musée du Palais (Palace Museum), qui conserve les trésors impériaux de la civilisation chinoise ancienne et de très nombreuses œuvres d'art chinois de première importance : peintures, bronzes, céramiques, instruments de musique, laques, etc.



Monument très visité en Chine, endroit assez impressionnant par son envergure. De nombreux endroits à l’intérieur sont à payer en plus du prix à l’entrée, que nous n’avons pas fait. Le jardin, petit par rapport à la taille de la cité, mais un vrai havre de paix.








La place Tien an men :


C’est une place située au centre de Pékin. Elle s’appelle ainsi car elle se trouve immédiatement au sud de la Porte de La Paix Céleste (天安门, Tiān'ānmén) qui commandait l’entrée sud de la cité impériale.
Troisième plus grande place du monde, elle doit notamment sa célébrité aux nombreux évènements qui s'y sont déroulés dans l'histoire chinoise. En dehors de Chine, la place est surtout connue pour avoir été le centre des manifestations de la place Tian'anmen en 1989 demandant des réformes politiques et démocratiques et dénonçant la corruption. Elles se termineront par l'instauration de la loi martiale par le gouvernement et la mort d'au moins plusieurs centaines de personnes.
C’est une immense place rectangulaire, d’environ 880 m du nord au sud, et 500 m de l’est à l’ouest, couvrant une superficie de plus de 40 hectares, ce qui en fait la troisième plus grande place au monde.

La place se situe en face de la cité interdite. Pour y accéder, nous devons passer la sécurité, scan du sac et passage au scan à main pour le corps. En tant qu’étranger, il faut avouer que nous n’avons pas vraiment subit les contrôles de sécurité. Nous avons senti, ici, un vrai malaise dans le pays. En effet, une fouille pour se rendre sur une place semble un peu bizarre.





La muraille de chine :

C’est est un ensemble de fortifications militaires chinoises construites, détruites et reconstruites en plusieurs fois et plusieurs endroits entre le IIIe siècle av. J.‑C. et le XVIIe siècle pour marquer et défendre la frontière nord de la Chine. C'est la structure architecturale la plus importante jamais construite par l’homme à la fois en longueur, en surface et en masse. La longueur de la muraille varie selon les sources. Selon un rapport de 1990, la longueur totale des murs serait de 6 700 km. En moyenne, la Grande Muraille mesure 6 à 7 m de hauteur, et 4 à 5 m de largeur. En avril 2009, le service chinois qu'est l'Administration d'État chargée du Patrimoine Culturel, ayant utilisé des technologies de mesure plus récentes, révise cette mesure et déclare une longueur de 8 851,8 km dont 6 259,6 km de murs, 359,7 km de tranchées et 2 232,5 km de barrières naturelles, telles des montagnes ou des rivières.

Depuis 1987, la Grande Muraille de Chine est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.

C’est une merveille du monde.



Nous avons opté pour l’excursion avec l’auberge de jeunesse car il faut faire quelques heures de bus pour s’y rendre. Levée 5h30, pour arriver au rendez vous fixé à 6h10 du matin. Nous avons fait 2 heures de bus pour rejoindre la muraille. Nous avons marché pendant 2h,  deux femmes nous accompagnées, nous nous sommes demandés pourquoi tout le long et nous pensions qu’elles allaient s’arrêter à un certain moment, car nous avons bien vu qu’elle n’était pas là pour visiter. En fait, elles nous ont donné quelques explications, aider dans les passages difficiles, nous ont pris en photo… Et à la fin, elles nous ont vendu, ou on voulu nous vendre toute sorte de souvenirs (livres, pochettes, cartes postales,…). Nous nous sommes laissés tenté par quelques cartes postales et nous leur avons donné un petit billet à chacune.

Vers 12h30, le groupe s’est retrouvé au restaurant, nous avons partagé pleins de plats chinois avec 6 autres personnes (1 américain, 1 chinois, 1 allemande, 1 anglaise, 2 brésiliens) que nous avons bien apprécier après une marche assez sportive, car il a fallu gravir des pentes et de nombreuses marches pour admirer une vue splendide.





Le temple du ciel :

Il est situé dans la ville chinoise, un quartier historique du sud de Pékin, dans le district de Xuanwu.

Dans l'ancienne Chine, l'empereur était considéré comme le « fils du Ciel », qui préservait le bon ordre sur terre en faisant le lien avec l'autorité céleste. Afin de montrer son respect au Ciel, les cérémonies de sacrifice étaient très importantes.

Le Temple du Ciel a été inscrit par l'UNESCO à la liste du patrimoine mondial en 1998.



Il y a de nombreux chinois qui profitent des jardins pour jouer aux cartes, faire leur sport, s’amuser,… Endroit très agréable pour profiter des jardins et admirer les chinois dans leur environnement.


Source : Wikipedia