| Scène de rue | 
Les indiens
L’Inde, est un pays où la pauvreté est présente, et se ressent. Il n’est pas rare de voir des « tentes » dans la rue où des familles entières y vivent. Il y a également de nombreuses personnes dans la rue qui mendient. Difficile de s’en séparer parfois, les indiens donnent souvent une pièce, pour être tranquille ou améliorer leur Karma ? 
Outre, la pauvreté, ce ne sont pas toujours des gens très accueillants, je ne veux pas généraliser, car il y en a surement quelques uns qui le sont. Nous avons fait beaucoup d’endroits touristiques ce qui peut peut-être expliquer ce constat. La plupart des indiens que nous avons rencontrés, vous parlent mais juste pour vous demander de rentrer dans leur magasin, de prendre leur transport ou pour vous demander de l’argent. Dans les endroits touristiques, il y a souvent des personnes qui vous proposent de vous prendre en photo ou vous donnent des renseignements sur le lieu mais au final ils tendent la main pour vous demander de l’argent. 
Un jour, assis sur un banc à Calcultta dans un lieu touristique, le monsieur a bien discuté avec nous, nous a écrit quelques renseignements sur les lieux à visiter, cela à durer une bonne demi-heure, un échange agréable. Mais malheureusement, pour nous, quand nous avons décidé de partir pour continuer notre visite il nous a demandé de l’argent. 
Il y a aussi des « bonnes rencontres », un soir nous nous sommes approchés d’un feux pour se réchauffer sur le toit de notre hôtel, un monsieur nous a invité à nous asseoir, nous avons discuté de divers sujets. Il s’est avéré que c’était le directeur de l’hôtel ! Une soirée charmante. Il y a également les passagers des trains qui aiment bien discuter avec les étrangers pendant les trajets parfois longs, quelques dizaines d’heures.
Sans raconter tous les pourboires dans les hôtels qu’il faut donner sans cesse… Au début de notre séjour, il y avait une personne qui nous amené à la chambre et qui nous portait les bagages, donc jusque là le pourboire est justifié. Par contre, quand juste il t’amène à ta chambre et qu’il t’allume la lumière, là nous pensons que ce n’est pas justifié. 
Nous avons souvent eu l’impression en Inde, d’être des DAB « Distributeur Automatique de Billets ». Cette mentalité en Inde nous a beaucoup déplut. 
Nous avons rencontré d’autres touristes qui avaient le même ressenti que nous. 
Concernant la propreté, ou plutôt la saleté, l’Inde est très sale, ce n’est pas juste un mythe. Les indiens ne connaissent pas les poubelles, nous les recherchons souvent car nous avons du mal à faire comme eux, à tout jeter par terre. Le résultat est qu’il y a des déchets de partout. Dans les rues, entre les déchets et les bouses de vache, il vaut mieux regarder où l’on marche. Il y a également les gens qui font leur besoin un peu partout, et des crachats incessants. Les odeurs ne sont pas toujours très agréables.
| Dans une rue | 
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| Juste à la sortie de notre Guest House (Hôtel) | 
Dans les hôtels, nous ne pouvons également pas dire que cela soit très propre, c’est du ménage très très rapide.  Les draps et les serviettes qui étaient blancs sont pour la plupart du temps un vieux gris. Sans parler des tâches sur les draps. Heureusement que nous l’avions prévu et que nous avions amené nos draps ! Mais bon c’est normal, c’est l’Inde, ce n’est pas Monaco.
L’alimentation : 
Déjà, il faut savoir que les hindouistes sont végétariens, ce qui représente environ les ¾ de la population. De ce fait, il est assez difficile de trouver de la viande. Il y a beaucoup de restaurants et de plats végétariens (petite pensée à ma sister végétarienne). 
| Marchand de légumes | 
Dans la rue, il y a de nombreux marchands ambulants qui vendent et font sur place toute sorte de choses, surtout des beignets type samosa à la pomme de terre, mais aussi, notre dernière découverte, des beignets de pommes de terre ou des potatos avec un peu de citron et de sel (un vrai régal). Il est quand même assez difficile pour nous de manger tous les jours dans la rue car certains endroits ce n’est pas du tout propre, et puis c’est aussi souvent épicé. Les prix par contre sont très abordables, en général une portion coûte 10 à 20 roupies (0,15 à 0,30€). Il y a aussi le marchant préféré de Bastien, le vendeur de poulet, qui fait cuire la viande sur place (seulement à New Delhi).
| Les Potatos | 
Bien sûr il y a aussi les restaurants, où en général il n’y a que des touristes. Les prix sont corrects, les plats varient entre 100 et 200 roupies (1,50 et 3,00€), pour un plat de pâtes, une pizza ou tout autre chose. Dès qu’il y a de la viande c’est toujours plus cher. Nous arrivons toujours à une addition moyenne à 350 roupies avec l’eau (soit 5,80€). Il ne faut pas trop faire attention non plus à la propreté, il est plutôt normal de voir passer une petite souris dans le restaurant. La table est rarement mise lorsque l’on arrive, les plats ne sont pas servis en même temps et il n’y a jamais de couteau. Il faut dire que l’on compare avec la France où nous avons les meilleurs restaurants !
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| Au restaurant à Calcutta | 
Et puis il y a le Fast-food, Mac Donald, KFC, Pizza Hut, Domino Pizza… dans toutes les grandes villes, ils ne sont pas aussi nombreux qu’en France et sont parfois un peu difficiles à trouver. Pour le Mac Donald il n’y a que des burgers au poulet, et seulement deux ne sont pas « Spicy » (épicés), alors on a vite fait le tour. Concernant l’addition, c’est aussi élevé qu’au restaurant voir plus. Les menus sont annoncés à 150 roupies environ auquel il faut ajouter des taxes. L’addition moyenne pour nous, 2 menus normal (sans dessert), est plutôt comprise entre 350 et 400 roupies (5,80 et 5,70€). 
| Les motos de Domino's Pizza | 
Ce qu’il y a de très bien ce sont tous les vendeurs ambulants de fruits et légumes. Ça donne vraiment envie d’en acheter et d’en manger. Il y en a partout. Ce que l’on trouve le plus facilement, ce sont les bananes et les oranges, vient ensuite le raisin, les pommes, les pastèques, les papailles, les cacahuètes grillées…
| Repas typique de Pop et Lulu | 
Pour résumé, leur alimentation est très épicée et souvent végétarienne. 
Pour conclure, Bastien aime la viande et mangent beaucoup de féculents. Ce qui peut expliquer la perte de quelques kilos supplémentaires. 
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| Le poulet de New Delhi | 
La circulation et les transports
La route est partagée entre les piétons, les rickshaws, les vélos, les vaches, les chiens, les bus, et bien sûr les voitures… 
Nous pouvons également rajouter dans le Rajasthan, les attelages de vaches et de chameaux et de nombreux camions. De ce fait, les voitures ne peuvent pas rouler très vites, les coups de freins sont nombreux du fait de la lenteur de certains « véhicules ». 
Pour se déplacer en ville, le rickshaw, est le meilleur moyen de se bouger. Cependant, il reste économique à condition de bien négocier. Il n’est pas rare de faire diminuer le prix de moitié. Ils sont tous équipés d’un compteur, mais qui ne semble pas fonctionner. Pour ne pas avoir de surprise, il vaut mieux toujours négocier sa course. Il est parfois difficile d’estimer une distance et de donner un prix… 
Les routes et les rues constituent un vrai concert de klaxons. Les indiens klaxonnent dans toutes les situations suivantes : 
-       - pour doubler,
-       - pour indiquer qu’ils sont derrière vous, 
-       - pour dire à la vache de se pousser du milieu,…
En Inde, ils sont sensés rouler à gauche (ancienne colonie anglaise) mais dans la réalité c’est l’anarchie. Ils doublent par la droite ou par la gauche, slaloment entre les véhicules, font des queues de poissons… Sensation garantie !!
Le code de la route est simple : plus le véhicule est lourd ou roule vite, plus il est prioritaire, c’est la loi du plus fort… Donc voici l’organigramme non officiel de la route : en partant du bas nous avons les animaux (sauf vaches), puis les piétons, puis les vélos, puis les charrettes, ensuite viennent les rickshaws, les voitures, les bus, les camions, et enfin les vaches qui ont la priorité suprême sur l’ensemble de la circulation.
En revanche ils ne s’énervent que très rarement en voiture. 
En résumé, ils ont la main positionnée en permanence sur le klaxon (pire que les italiens) et ils essaient par tous les moyens possibles de se frayer un chemin dans le trafic.
| Dans le "Main bazar" à New Delhi | 
Pour conclure, nous avouons ne pas avoir un coup de coeur pour l’Inde comme certain l’on pour ce pays. Nous avons quand même eu de bons moments et les monuments que nous avons visités étaient très beaux. Mais nous avons réduit notre passage en Inde prévu initialement de 3 mois à 37 jours exactement. Nous reporterons cette durée en Australie, où nous essaierons de travailler. 
Pour la suite Pop et Lulu partent manger des nems et du riz cantonais dans quelques jours…  



j ai appris plein de choses avec vous j ai un peu l impression de voyager vos articles sont très interessants gros bisous à tous les deux
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