jeudi 23 février 2012

Pop et Lulu passent la frontière et prennent le train


Hong Kong est un pays dans un pays, où il n’y a pas besoin de visa pour y rentrer pour nous les français pendant 90 jours, contrairement à la Chine.
Nous prenons le train direction Shenzhen, première ville chinoise, à la frontière. Nous passons un premier barrage de police, pour s’acquitter d’un tampon sur notre passeport pour la sortie de Hong Kong. Ensuite, nous repassons un deuxième barrage pour l’entrée en Chine. En possession de notre visa, nous passons sans problème. Le visa est valable 90 jours à partir de la date d’émission mais nous ne pouvons rester sur le territoire que 30 jours. Ce qui explique que nous ayions réduit la durée en chine, initialement prévu pour 2 mois. Nous reporterons une fois de plus cette durée en Australie. Nous en profitons pour vous dévoiler la suite que nous envisageons. Nous allons rester un peu plus de 4 mois en Australie où nous deviendrons propriétaire d’un van, et où nous allons travailler. Pour être plus précis, nous allons faire du« fruit picking ». Nous travaillerons dans des fermes pour ramasser les fruits et légumes. La rémunération est au rendement, alors nous allons avoir une sacrée motivation !!! Puis nous continuerons notre itinéraire tel que prévu par l’Indonésie, la Thaïlande,… pour un retour prévu en décembre 2012. Mais avec Pop et Lulu, tout peu encore changer… Petite parenthèse finie, nous revenons sur la chine.
Direction maintenant la gare car nous ne voulons pas rester à Shenzhen. Nous voulons prendre la direction de Guilin. Nous n’avons pas pu acheter notre billet de train à l’avance car en Chine, on est obligé de l’acheter dans la gare de départ. Sachant que les trains sont souvent pleins et qu’il faut réserver plusieurs jours à l’avance, nous n’étions pas sur de partir à Guilin. Après avoir attendu un long moment, et s’être renseigné si l’on pouvait payer en dollars de Hong Kong car nous n’avions pas encore faits le change, nous arrivons enfin au guichet. Mais là, contrairement à ce que l’on nous avait dit, ils ne prennent pas les dollars HK… Le service d’information n’a pas du comprendre l’anglais. C’est reparti direction le change pour se munir de Yuan. Nous faisons une nouvelle fois la queue et nous avons enfin nos billets de train pour Guilin… Il est 14h et nous n’avons pas encore mangé, direction le Mc Do, et là, nouvelle confrontation, tout est écrit en chinois… Heureusement qu’ils ont tous prévu et qu’ils ont des photos (ils sont malins ces chinois). Ensuite, nous sommes allés attendre dans une salle d’attente prévue.
17h46, nous partons à bord du train couchettes « dures » (hard sleep) pour 14 heures de trajet, une bonne surprise, ça ne ressemble pas beaucoup au train indien ! C’est propre et les draps et coussins « mous » sont déjà installés. Nous ne sommes pas obligés d’enchaîner nos sacs à une chaîne et un cadenas et idem pour les chaussures, que nous pouvons laisser en bas sans crainte… Les gens sont calmes et ont tous l’air gentils. Décidemment, nous apprécions vraiment la Chine, pourvu que ça dure…
Le prix du billet de train a été de 234 Yuans par personne soit 30€ (490 kilomètres).
Petite précisions sur les classes dans le train. Il y a les places assises dures et moles et les couchettes dures et molles. La classe moyenne en Chine, voyage en couchettes dures. Les couchettes molles sont réservées aux plus riches, le prix est pratiquement équivalent au prix d’un billet d’avion.
Nous avons pu passer une nuit au calme, à 22h, extinction des lumières… Pour cette nuit aucun ronflement ou autres bruits suspects ne nous auront dérangé.
Arrivée à Guilin, il faut donc prendre nos billets pour l’étape suivant : Kunming à 760 kilomètres. Une personne nous aborde pour que nous la suivions au bureau d’information destiné aux touristes. Ce que nous faisons, et nous prenons nos billets de train, une bonne chose de faite. Après avoir quand même essayé de nous vendre ses hôtels, nous allons maintenant essayer de rejoindre celui que nous avions choisi sur le Petit Futé. Nous cherchons le bus n°2 comme indiqué sur le livre, mais après avoir demandé à plusieurs personnes, impossible de savoir où était ce bus. Quelqu’un nous dit de prendre le bus n°11 qui y va également. Nous voilà à bord de ce bus, mais tous les arrêts sont écrits en chinois… Nous communiquons avec des signes avec le chauffeurs pour le tarif, nous avons payé seulement 2 Yuans (soit 0,24€),est-ce le bon prix ? Nous ne le saurons jamais. Nous ne savions pas du tout où il fallait que l’on s’arrête. Une très gentille femme nous demande si nous avons besoin d’aide (en anglais), nous lui indiquons où nous voulons aller et là… MIRACLE !! Elle s’arrête au même arrêt que nous et nous dit qu’elle va nous y accompagner… Elle appelle un JOKER sur la route, enfin, un ami qui lui indique où se situe l’hôtel. Elle nous y a accompagné jusqu’à l’entrée. Un accueil également très sympathique à la guest house (= auberge de jeunesse/hôtel), nous avons pu avoir une chambre disponible tout de suite alors qu’il n’était que 8h du matin…
Notre premier contact avec la Chine se passe à merveille. La langue reste quand même une difficulté à surmonter étant donné que tout est écrit en chinois, mais avec un peu de temps et de signes, on devrait s’en sortir…
PEKIN EXPRESS c’est parti !!!

mardi 21 février 2012

Pop et Lulu a Hong Kong

(Pop et Lulu ont beaucoup de mal à se connecter sur le blog et sur Facebook depuis la Chine, pour nous contacter, vous pouvez nous envoyer des messages sur Hotmail)


Voilà l'article concernant notre séjour à Hong Kong, excusez nous pour le retard mais en même temps on avait beaucoup de choses à faire et peu de temps.
Nous sommes arrivés lundi matin à 7 h à l'aéroport de Hong Kong. La première chose qui change par rapport à l'Inde : l'organisatiuon.
Nous n'allons pas faire le détail de nos journée mais vous aurez les grandes lignes de nos 5 jours de marathon.


L'hotel :
Nous étions en plein centre ville (île de Kowloon), dans un immeuble où il yavait de nombreuses guests house. A notre arrivée devant l'immeuble, nous avons retrouvés tous nos "amis" indiens qui nous attendaient pour nous proposer toutes sortes de choses (boutiques, guest house, cartes sim.....). Nous pensons qu'ils ont pris le même avion que nous, histoire que nous ne soyons pas trop dépaysés à notre arrivée. Ils ont bien réussi, devant notre ascenseur se trouvait même un marchand de nourriture indienne. On ne vous cachera pas, qu'on a préféré manger du riz cantonais....
La chambre était minuscule (8 m2), sans fenêtre mais très propre. Des draps vraiment blancs, une salle de bain très propre, ça faisait longtemps que nous n'en avions pas vu. Il y avait juste la place du lit et de la salle de bain avec les toilettes, pas de place pour entreposer nos sacs, que nous avons du laisser sous le lit. Nous étions au 13 ème étage avec ascenseur. Il fallait faire la queue pour prendre l'ascenseur avec les indiens bien sûr... il y avait deux ascenseurs, un pour les étages pairs et l'autre pour les étages impairs.


La nourriture :
Nous n'avons pas vraiment gouté la cuisine locale. En effet comme dans toutes les grandes villes, le nombre de fast food et autres vendeurs dans les rues garantissent des repas rapides et pas cher. A cause du prix du Mc Donald's, nous nous sommes laissés tenter plus d'une fois : un menu normal avec Big Mac, frites et coca pour seulement 2 e.


Les visites :
Il n'y a pas eu beaucoup de visites au sens strict du terme. Nous avons beaucoup baladé dans les rues, les quartiers, les parcs. Nous avons fait plusieurs marchés locaux : ladies Market (habits, chaussures, souvenirs),Goldfish Market (poissons et aquarium), FlowerMarket (fleurs), Jade Market (pierre de Jade) Temple Street (tout et n'importe quoi....), Apple Store, et tous les autres centre commerciaux...Les marchés nous ont permis de découvrir les méthodes de négociations chinoises(radicalement opposées à l'Inde : tropgentil ces chinois).


Nous sommes également allés à Hong Kong Park et au jardin botanique et zoologique. Des endroits vraiment agréables et riche en verdure.


Nous avons passé une journée à Océan Park. C'est un mélange entre parc d'attraction et Marine Land..Nous y avons vu l'aquarium géant ainsi que les pandas entre deux loopings...
Nous sommes allés sur l'ile de Lantau pour voir le buddha Géant ( malheureusement il y avait de la brume) et le monastère de Po Lin. Puis, nous avons rejoint le village à Tai O, village de pécheurs pittoresque.


Nous avons pu admirer à la nuit tombée, ua sommet de Victoria Peak, la baie de Hong Kong qui s'illuminait (un vent glacial mais c'était splendide).


Conclusion :
Hong Kong est une ville fabuleuse qui vaut vraiment le détour. La ville est très propre (aucun papier par terre, chewing gum, ou merde de chiens...), ce qui permet de se balader le nez en l'air. La ville est également bien organisée, il y a de nombreux panneaux, les gens sont accueillants et disciplinés (ils font des files d'attente sur le bord du trottoir pour attendre le bus !). Tout le monde parle anglais et toutes les informations ou panneaux sont traduits. Comme dans toutes les grandes villes du monde il est très facile de se déplacer (carte octopus rechargable pour les trnsports en commun : métro, bus, tram, ferry), cependant ça ne supprime pas la marche pour autant. Nous avons beaucoup, beaucoup, beaucoup marché !!
Ce retour à la civilisation nous aura couté 50 e par jour et par personne tout compris (hotel, transports, visites, nourriture, et de nombreux achats : habits, souvenirs,...) De plus la conversion en euros reste facile puisque 10$hk = 1 e. Nous avons donc respecté largement le budget que nous nous étions fixés.


Vous l'avez compris nous avons été charmé par Hong Kong mais en bon français nous allons essayer de faire quelques critiques.


La ville est tellement bien organisée que vous ne pouvez pas traverser la rue n'importe où. Déjà, quand il est possible de traverser c'est obligatoirement sur des passages piètons(halluciant non?), mais à certain endroits il y a des barrières et vous devez emprunter des tunnels ou des passerelles. Les entrées ne sont pas toujours proches et il faut parfois rebrousser chemin pour pouvoir s'y rendre.
Voilàn après avoir bien cherché c'était la seule critique.....


Hong Kong en chiffre


1 million  d'habitant,
Menu best of (big mac, frites, coca) : 20 $HK ( 2 e)
un bonnet "Timberland" : 50 $HK (5 e)
Entrée à Océan Park : 250 $HK (25 e)
Temps d'attente maxi pour une attraction à Océan Park : 2mn (on est hors saison)
Traversée de la baie en ferry (8 mn) :  2,50 $HK (0,25 e)
Tower Peak, pour voir une vue complète sur Hong Kong:30 $HK (3 e)
Un Ipad2 (64Go,Wi-Fi) : 5480 $HK (548e , non compris dans le budget)



Pop et Lulu a Hong Kong

mercredi 15 février 2012

Pop et Lulu font le bilan de l'Inde

Les Meilleurs moments :

-       Le désert, un endroit magnifique, un moment inoubliable
-       L’arrivée devant le Taj Mahal, une M.E.R.V.E.I.L.L.E.
-       L’aéroport de Delhi, très luxueux et propre (rien à voir avec l’Inde)
-       Les rencontres avec des Français à Khajurâho

Le Désert

Les pires moments :

-       La première nuit sans bagage
-       L’heure de pointe dans le train
-       Se faire accoster sans cesse, à longueur de journée

Gare de New Delhi

Les Hôtels :

Nous avons dormi dans 14 hôtels différents, et fait et défait autant de fois nos sacs. Nous avons passé 5 nuits dans le train et une nuit dans le désert.

Ce qui fait un total de 20 lits différents.

Les nuits ont été relativement froides, ce qui explique que nous ayons été quelques fois malade, mais rien de bien grave. 

Le budget : 

Les roupies

Le budget a été très largement dépassé, nous avions prévu 15€ par jour et par personne et nous avons dépensé 31€ par jour et par personne, soit plus du double du prévisionnel. Ceci s’explique d’une part par le fait que nous avons pris un tour opérateur pendant 27 jours ce qui nous a coûté très cher, et d’autre part, nous aurions pu rééquilibrer la dépense par jour dans le sud, où la vie est moins chère. Cependant, nous n’avons pas voulu poursuivre notre expérience en Inde. Nous y serons restés 37 jours.




Nous avons, dans ce graphique mélangé transport local et logement car dans le tour opérateur, tout était compris, il est donc difficile de distinguer les deux. Ceci représente notre principal poste de dépenses.


Nous avons fait très attention à nos dépenses quotidiennes car nous savions que nous n’étions pas du tout dans notre budget prévu. Nous ne voulions pas non plus tout dépenser alors que nous étions seulement au premier mois de nos aventures.


Si c’était à refaire :

Nous aurions mieux organisé notre séjour en Inde, choix des visites et réalisation du trajet en train.

Le choix d’avoir pris un tour opérateur reste discutable. En effet, nous avons visiter de nombreuses choses en peu de temps, ce que nous n’aurions pas pu faire tout seul à cause de la lenteur des transports.

Nous nous serions également mieux préparés aux comportements des indiens, qui nous a beaucoup pesé tout au long de notre voyage. Notre patience a des limites… 

Bye Bye India, Welcome to Hong Kong

vendredi 10 février 2012

Pop et Lulu racontent l’Inde


Scène de rue

Les indiens

L’Inde, est un pays où la pauvreté est présente, et se ressent. Il n’est pas rare de voir des « tentes » dans la rue où des familles entières y vivent. Il y a également de nombreuses personnes dans la rue qui mendient. Difficile de s’en séparer parfois, les indiens donnent souvent une pièce, pour être tranquille ou améliorer leur Karma ?

Outre, la pauvreté, ce ne sont pas toujours des gens très accueillants, je ne veux pas généraliser, car il y en a surement quelques uns qui le sont. Nous avons fait beaucoup d’endroits touristiques ce qui peut peut-être expliquer ce constat. La plupart des indiens que nous avons rencontrés, vous parlent mais juste pour vous demander de rentrer dans leur magasin, de prendre leur transport ou pour vous demander de l’argent. Dans les endroits touristiques, il y a souvent des personnes qui vous proposent de vous prendre en photo ou vous donnent des renseignements sur le lieu mais au final ils tendent la main pour vous demander de l’argent.

Un jour, assis sur un banc à Calcultta dans un lieu touristique, le monsieur a bien discuté avec nous, nous a écrit quelques renseignements sur les lieux à visiter, cela à durer une bonne demi-heure, un échange agréable. Mais malheureusement, pour nous, quand nous avons décidé de partir pour continuer notre visite il nous a demandé de l’argent.

Il y a aussi des « bonnes rencontres », un soir nous nous sommes approchés d’un feux pour se réchauffer sur le toit de notre hôtel, un monsieur nous a invité à nous asseoir, nous avons discuté de divers sujets. Il s’est avéré que c’était le directeur de l’hôtel ! Une soirée charmante. Il y a également les passagers des trains qui aiment bien discuter avec les étrangers pendant les trajets parfois longs, quelques dizaines d’heures.

Sans raconter tous les pourboires dans les hôtels qu’il faut donner sans cesse… Au début de notre séjour, il y avait une personne qui nous amené à la chambre et qui nous portait les bagages, donc jusque là le pourboire est justifié. Par contre, quand juste il t’amène à ta chambre et qu’il t’allume la lumière, là nous pensons que ce n’est pas justifié.
Nous avons souvent eu l’impression en Inde, d’être des DAB « Distributeur Automatique de Billets ». Cette mentalité en Inde nous a beaucoup déplut.
Nous avons rencontré d’autres touristes qui avaient le même ressenti que nous.

Concernant la propreté, ou plutôt la saleté, l’Inde est très sale, ce n’est pas juste un mythe. Les indiens ne connaissent pas les poubelles, nous les recherchons souvent car nous avons du mal à faire comme eux, à tout jeter par terre. Le résultat est qu’il y a des déchets de partout. Dans les rues, entre les déchets et les bouses de vache, il vaut mieux regarder où l’on marche. Il y a également les gens qui font leur besoin un peu partout, et des crachats incessants. Les odeurs ne sont pas toujours très agréables.

Dans une rue

Juste à la sortie de notre Guest House (Hôtel)
Dans les hôtels, nous ne pouvons également pas dire que cela soit très propre, c’est du ménage très très rapide.  Les draps et les serviettes qui étaient blancs sont pour la plupart du temps un vieux gris. Sans parler des tâches sur les draps. Heureusement que nous l’avions prévu et que nous avions amené nos draps ! Mais bon c’est normal, c’est l’Inde, ce n’est pas Monaco.



L’alimentation : 

Déjà, il faut savoir que les hindouistes sont végétariens, ce qui représente environ les ¾ de la population. De ce fait, il est assez difficile de trouver de la viande. Il y a beaucoup de restaurants et de plats végétariens (petite pensée à ma sister végétarienne).

Marchand de légumes

Dans la rue, il y a de nombreux marchands ambulants qui vendent et font sur place toute sorte de choses, surtout des beignets type samosa à la pomme de terre, mais aussi, notre dernière découverte, des beignets de pommes de terre ou des potatos avec un peu de citron et de sel (un vrai régal). Il est quand même assez difficile pour nous de manger tous les jours dans la rue car certains endroits ce n’est pas du tout propre, et puis c’est aussi souvent épicé. Les prix par contre sont très abordables, en général une portion coûte 10 à 20 roupies (0,15 à 0,30€). Il y a aussi le marchant préféré de Bastien, le vendeur de poulet, qui fait cuire la viande sur place (seulement à New Delhi). 

Les Potatos


Bien sûr il y a aussi les restaurants, où en général il n’y a que des touristes. Les prix sont corrects, les plats varient entre 100 et 200 roupies (1,50 et 3,00€), pour un plat de pâtes, une pizza ou tout autre chose. Dès qu’il y a de la viande c’est toujours plus cher. Nous arrivons toujours à une addition moyenne à 350 roupies avec l’eau (soit 5,80€). Il ne faut pas trop faire attention non plus à la propreté, il est plutôt normal de voir passer une petite souris dans le restaurant. La table est rarement mise lorsque l’on arrive, les plats ne sont pas servis en même temps et il n’y a jamais de couteau. Il faut dire que l’on compare avec la France où nous avons les meilleurs restaurants !

Au restaurant à Calcutta

Et puis il y a le Fast-food, Mac Donald, KFC, Pizza Hut, Domino Pizza… dans toutes les grandes villes, ils ne sont pas aussi nombreux qu’en France et sont parfois un peu difficiles à trouver. Pour le Mac Donald il n’y a que des burgers au poulet, et seulement deux ne sont pas « Spicy » (épicés), alors on a vite fait le tour. Concernant l’addition, c’est aussi élevé qu’au restaurant voir plus. Les menus sont annoncés à 150 roupies environ auquel il faut ajouter des taxes. L’addition moyenne pour nous, 2 menus normal (sans dessert), est plutôt comprise entre 350 et 400 roupies (5,80 et 5,70€). 

Les motos de Domino's Pizza

Ce qu’il y a de très bien ce sont tous les vendeurs ambulants de fruits et légumes. Ça donne vraiment envie d’en acheter et d’en manger. Il y en a partout. Ce que l’on trouve le plus facilement, ce sont les bananes et les oranges, vient ensuite le raisin, les pommes, les pastèques, les papailles, les cacahuètes grillées…

 Repas typique de Pop et Lulu
Pour résumé, leur alimentation est très épicée et souvent végétarienne.

Pour conclure, Bastien aime la viande et mangent beaucoup de féculents. Ce qui peut expliquer la perte de quelques kilos supplémentaires. 

Le poulet de New Delhi

La circulation et les transports

La route est partagée entre les piétons, les rickshaws, les vélos, les vaches, les chiens, les bus, et bien sûr les voitures…
Nous pouvons également rajouter dans le Rajasthan, les attelages de vaches et de chameaux et de nombreux camions. De ce fait, les voitures ne peuvent pas rouler très vites, les coups de freins sont nombreux du fait de la lenteur de certains « véhicules ».
Pour se déplacer en ville, le rickshaw, est le meilleur moyen de se bouger. Cependant, il reste économique à condition de bien négocier. Il n’est pas rare de faire diminuer le prix de moitié. Ils sont tous équipés d’un compteur, mais qui ne semble pas fonctionner. Pour ne pas avoir de surprise, il vaut mieux toujours négocier sa course. Il est parfois difficile d’estimer une distance et de donner un prix… 
Les routes et les rues constituent un vrai concert de klaxons. Les indiens klaxonnent dans toutes les situations suivantes :
-       - pour doubler,
-       - pour indiquer qu’ils sont derrière vous,
-       - pour dire à la vache de se pousser du milieu,…
En Inde, ils sont sensés rouler à gauche (ancienne colonie anglaise) mais dans la réalité c’est l’anarchie. Ils doublent par la droite ou par la gauche, slaloment entre les véhicules, font des queues de poissons… Sensation garantie !!
Le code de la route est simple : plus le véhicule est lourd ou roule vite, plus il est prioritaire, c’est la loi du plus fort… Donc voici l’organigramme non officiel de la route : en partant du bas nous avons les animaux (sauf vaches), puis les piétons, puis les vélos, puis les charrettes, ensuite viennent les rickshaws, les voitures, les bus, les camions, et enfin les vaches qui ont la priorité suprême sur l’ensemble de la circulation.
En revanche ils ne s’énervent que très rarement en voiture. 
En résumé, ils ont la main positionnée en permanence sur le klaxon (pire que les italiens) et ils essaient par tous les moyens possibles de se frayer un chemin dans le trafic.

Dans le "Main bazar" à New Delhi

A Bikaner dans le Rajasthan

A Jaisalmer


Pour conclure, nous avouons ne pas avoir un coup de coeur pour l’Inde comme certain l’on pour ce pays. Nous avons quand même eu de bons moments et les monuments que nous avons visités étaient très beaux. Mais nous avons réduit notre passage en Inde prévu initialement de 3 mois à 37 jours exactement. Nous reporterons cette durée en Australie, où nous essaierons de travailler.

Pour la suite Pop et Lulu partent manger des nems et du riz cantonais dans quelques jours… 

mardi 7 février 2012

Pop et Lulu battent des records


 Suite à notre décision de ne pas rester plus longtemps en Inde, de Calcutta nous sommes repartis à New Delhi.

Calcutta était une ville assez sympathique. En effet, bien moins touristique que les autres, nous avons donc été moins embêtés. De plus, il est très facile (tout est relatif) de se déplacer dans la ville à pied. Il n’y pas toujours des trottoirs et lorsqu’il y en a, il n’est pas toujours très facile de les emprunter car les commerçants installent leur matériel dehors et il y a beaucoup de monde, il est donc plus facile de  marcher sur la route, avec les pousse-pousse à vélo et à bras d’homme, les taxis, les voitures et les autres piétons. C’est la première ville où il n’y a pas beaucoup de vaches dans les rues. Nous rencontrons également les gens qui se lavent dans la rue dans tous les points d’eau de la ville (comme nos réserves d’eau pour les pompiers). 

Les célèbres taxis jaunes de Calcutta

Rue entière de bouquinistes

Petit resto

Victoria Memorial


Pour faire le trajet pour rejoindre New Delhi, à savoir 1527 kilomètres, nous avons pris la solution la plus économique, qui est le train. Le prix du billet était de 500 roupies (8,30€) en couchette contre 100€ en avion. Nous sommes partis de Calcultta à 20h15 le 3 février, et l’arrivée était prévue le 5 février à 3h15, soit 31h de train.

Une fois dans le train avec nos quelques provisions (2 paquets de chips, des biscuits et 3 litres d’eau), nous découvrons avec un peu de stupeur les couchettes. Elles ne ressemblaient pas du tout à celles des trains que nous avions pris précédemment. Aucun rideau de séparation, très sale, on demande si l’on aura des coussins, des draps et des couvertures (comme dans les autres), il n’y en aura pas… D’habitude, il y avait que des touristes avec nous et là, que des Indiens. Passons au plan B, sortons de nos sacs tout ce que nous pouvons : sac à viande (drap en forme de duvet), coussin gonflable et pulls. Les 31heures s’annoncent difficiles. Nous sommes sur les couchettes tout en haut, nous avons pu ranger nos sacs sous les couchettes du bas. Nous avons investi dans une chaine et un cadenas pour accrocher les bagages car on nous l’a fortement conseillé et comme ça nous pourrons passer nos deux nuits tranquilles (ou presque).

Première nuit : très agité, car il y avait des jeunes d’une école et ils n’ont pas dormi de la nuit, ils ont fait beaucoup, beaucoup de bruit, ceci mélangé aux ronflements de ceux du dessous… Pas facile de dormir. A partir de 4 h du matin, d’autres personnes ont rejoints le wagon et vers 7h du matin, une foule a rejoint le wagon, c’est à dire, qu’il y avait du monde de partout, les gens s’asseyaient même sur les couchettes de ceux du bas alors que les gens dormaient. Il y avait du monde partout, dans toutes les allées. On se demandait presque s’il n’allait pas venir aussi nous rejoindre en haut. Il faut savoir que normalement les places sont numérotées. Ça ressemblait vraiment à un voyage à l’indienne ! à oui, j’oubliais on est en Inde ! Gros coup de stress, surtout pour Lucie : «  je ne veux pas passer 31h sur ma couchette, car c’est à étouffer ! Mais que font tous ces gens ici, ils ne devraient pas être là ». Pour Bastien évidemment beaucoup moins de stress (je ne suis pas du matin…).
Il est difficile de se tenir assis, nous avons vu sur les ventilateurs pleins de poussières et sur les chaussures de Bastien qui les avaient accrochées à la lumière (manque de place = système D). Vers 8h30, le wagon s’est vidé et nous nous sommes retrouvés entre nous, les « sleeper ». Cette classe est réservée à une certaine catégorie sociale en Inde.
Nous avons su après que le train était complet et que les gens n’ayant plus de place dans leur classe viennent dans les autres classes. Il semblerait qu’ils vendent plus de billets que ce qu’il y a de places. Une fois qu’ils étaient tous partis, nous avons pu nous installer en bas, à nos places. 

Toujours avec son appareil photo

Petite sieste


La Journée dans le train : des vendeurs ambulants passent dans le train pour vendre du thé, du tabac, à manger,… en criant comme les poissonniers de nos marchés sauf que là on est dans un train couchette avec un couloir ou deux personnes ne peuvent pas se croiser… Le train s’arrête très souvent, il semblerait que ce soit pour laisser passer les autres trains. Les gens sortent du train puis remontent, car les portes sont ouvertes en permanence, il n’y a pas de système de sécurité. Ce qui permet de sauter du train ou de courir derrière pour rentrer… Les gens jettent tous les déchets par les fenêtres, on a du essayer, à défaut de trouver une poubelle, mais nous avons beaucoup de mal quand même. Les indiens n’arrêtent pas de cracher aussi, s’ils ne sont pas proches des fenêtres, c’est dans les couloirs, ils chiquent le tabac, ce qui peut expliquer pourquoi ils crachent autant. Les reniflements et les rots sont aussi des bruits du quotidien. Difficile pour nous, petit européen, de s’habituer à tout ça. Un jeune indien est venu discuter avec nous en fin d’après-midi, ce qui nous a fait passé un agréable moment. Les autres indiens aiment aussi beaucoup écouter. Ils viennent écouter mais ne parlent pas. Nous les avons choqué quand nous avons dit que l’on choisissait son conjoint et que l’on se mariait quand on voulait. En Inde, il y a encore le système de dotes, et c’est le père qui choisi le futur mari ou femme de ses enfants. Les enfants doivent se marier à 25 ans au plus tard.

Petit arrêt

L'intérieur du train


La deuxième nuit dans le train a été beaucoup plus calme. Nous avons pris connaissance d’un retard de 5 ou 6 h dans la journée donc nous avons pu dormir.

Nous sommes finalement arrivée à 12h soit un retard de 9h !!! Nous avons donc battu un record pour nous ! 40 h dans un train, qui dit mieux ?

Il faut avouer que nous avions plus ou moins anticipé ce retard, et nous l’espérions car nous n’avions pas réservé d’hôtel. Du coup, nous sommes arrivés à l’hôtel à 13h… 

                     Encore arrêté

vendredi 3 février 2012

L Inde en chiffre


2 pommes, 1 orange et 1 banane achetés par des français : 50 roupies (0,75€)

4 oranges, 6 bananes achetés par un indien (notre chauffeur) : 30 roupies (0,45€), les pommes devaient être vraiment chères ! lol !

Pressing : 1 pantalon : 30 roupies (0,45€), 1 tee-shirt : 20 roupies (0,30€), il ne faut pas trop faire attention au pliage, mais sinon ça sent le propre, c’est l’essentiel. Non disponible partout, seulement dans deux hôtel pour l’instant, sinon lavage au seau, mais le séchage est très difficile car il ne fait pas chaud et il n’y a pas de chauffage.

1 rouleau de papier toilette : 35 roupies (0,55€), et même le papier toilette se négocie (disponible chez le marchant de bouteille d’eau et de chips dans les lieux touristiques, mais introuvable à Calcutta).

1 paquet de chips (taille moyenne) : 20 roupies (0,30€

Pourboire à tout va : 10 roupies (0,15€), de celui qui à le mérite de porter ton sac pour t’amener à la chambre, à celui qui n’a rien fait, juste montré la chambre, ou encore celui qui avait oublié de mettre les serviettes propres dans la chambre et qui les apportent (il  a réclamé, mais il ne l’a pas eu, faut pas exagérer),…

Addition moyenne au restaurant : 350 roupies (5,80€)

1 paquet de 8 OREO : 15 roupies (0,20€)

Menu à Macdo : 150 roupies (2,50€)

Mc Fleury OREO à Macdo : 78 roupies (1,30€)

1 tee-shirt Adidas ou Pepe Jeans ou Puma,… dans la rue : 65 roupies (1€)

1 timbre pour l’étranger : 15 roupies (0,20€)

1 petit pot de Nutella (celui entre le verre et le gros pot) : 195 roupies (3,25€)

1 billet de train en « sleeper » Calcutta à New Delhi, 1500 km et 31h : 500 roupies (8,30€)

1 journal en indien : 2 roupies (inconvertible)

Pop et Lulu vont a la gare


Nous avons pris le train pour la troisième fois et troisième nuit, de Varanassi à Calcutta. Le train partait à 20h15, nous avions un chauffeur, d’environ 75 ans, (comme quoi il y a les enfants qui travaillent mais aussi les vieux), qui nous avez fait visiter la ville et qui nous avait donné rendez vous le lendemain, à un endroit bien défini à 19h00 pour nous amener à la gare. Pop et Lulu, après avoir pris la mauvaise rue et galérés pendant 20 minutes à retrouver le point de rendez vous avec les gros sacs, arrivent au point de rendez vous à 18h55. Pas de chauffeur… La gare où nous sommes arrivée n’était pas très loin de la ville, environ 10 km. A part que ce que pour ce train ce n’était pas la même gare et nous n’avions bien sûr aucune idée d’où elle se trouvait. Nous nous sommes dit que nous allions attendre le chauffeur jusqu’à 19h15 et que s’il n’était pas là, nous prendrions les initiatives nécessaires. L’heure tourne et toujours pas de chauffeur. Les deux fois précédentes qu’il nous avait donné rendez vous il était toujours en avance. 19h15, là il faut intervenir… On s’était déjà fait accoster une fois par un chauffeur de Rickshaws qui nous avait dit que la gare se trouvait à une heure. Plus de temps à perdre, les négociations commencent… On voulait payer 100 roupies (1,50€) pour y aller, mais au final, pris par le temps, il fallait céder, même si nous avons négocié un petit moment quand même. Finalement, nous pensons avoir eu un bon prix, 300 roupies car il fallait bien une heure pour se rendre à la gare…  Après quelques négociations, nous voilà dans le Rickshaw… Après 35 minutes (19h50), il s’arrête mettre de l’essence… Nous vous rappelons que le train est à 20h15… Nous lui demandons combien de temps il reste pour aller à la gare, et là il nous dit 25 minutes (soit arrivé à 20h15 à la gare)… On lui fait répéter plusieurs fois, mais il semble que nous ayons bien compris. Il nous reste qu’à prier pour que le train soit en retard… Autant dire qu’à ce moment dans le rickshaw vous pensez à beaucoup de choses. Si on le rate ? Il faut trouver un hôtel (le payer), trouver un autre billet, contacter le tour operator… La galère !

Les trains que nous avons pris auparavant n’ont pas eu de retard au départ, par contre toujours une bonne demi-heure à l’arrivée. Donc prions… et priez pour nous.

Le chauffeur a compris que nous étions en retard, il nous laisse dans une rue un peu plus loin et nous indique la gare. Là c’est parti pour la course, avec les gros sacs sur le dos et le petit devant, chaussures de marche aux pieds… Des escaliers et des escaliers, des passerelles et des passerelles, toujours en courant… Nous arrivons sur le quai, nous demandons si le train est parti car il est maintenant 19h30… Et là,… le train à une demi-heure de retard !!! Sauvés !

Le train arrive avec du retard, il reste quelques minutes sur la voie, mais pas le temps de rejoindre notre wagon, car ils ne sont pas indiqués à l’avance et les trains sont très longs. Le train repart et nous sautons dans une voiture. Bastien se retrouve accroché au wagon avec les sacs sur le dos et l’impossibilité de rentrer dans le wagon à cause du monde. Un voyage à l’indienne se profile…  Mais en fait, il avançait encore un peu, puis c’est arrêté de nouveau. Nous sommes descendus et nous avons rapidement rejoint notre wagon. Encore sauvés !

Finalement nous sommes bien arrivés à Calcutta avec une heure de retard ! Voilà, c’était notre deuxième plan semi-galère (après le coup des bagages) qui s’est encore bien terminé…