Tout d’abord, nous tenons à nous excuser pour notre absence
sur le blog. Entre le travail et les connexions internet chères nous nous
connectons que rarement.
Après
un pied réparé, Lucie a pu commencer le travail. Elle a travaillé deux jours à
ramasser du raisin dans deux fermes différentes. Un commencement en douceur. Le
raisin est réputé pour être assez facile car il est à hauteur d’homme. Les
consignes ne sont pas difficiles, dès qu’on arrive, on commence. Dans la
première ferme, elle était avec des estoniens et le patron a même offert une
dégustation de vin ! Entre nous, son blanc sucré était excellent… Une
ambiance conviviale. Dans la deuxième ferme, pas de dégustation mais des
patrons sympathiques quand même. 
La
semaine suivante, elle a eu un travail à temps plein, elle a ramassé des
tomates. Le bon job payé à l’heure, l’ambiance n’était pas au rendez vous mais
le salaire oui. Seulement, à la fin de la semaine, le dimanche, il n’y a plus
de travail donc ils finiront le jour même. Elle aura quand même travaillé 7
jours (non stop) et fait 47h sur les 7 jours. Le dimanche même, direction le
bureau des embauches, à savoir, l’accueil du camping pour être à nouveau à la
recherche d’un emploi. Le soir même, elle l’appelle au micro et retrouve un job
pour le lendemain. Le 8ème jour non stop de travail, mais elle fera
que 3h30 à ramasser….des tomates bien sûr. C’était une petite ferme, le patron
devait être à la retraite, nous serons même payé au « black », mais
chut il ne faut pas le dire. Elle a eu la chance de travailler en face de lui,
sur la même ligne de tomates, et du coup, ils ont un peu (enfin beaucoup)
discuté en anglais (et oui la petite Lucie elle fait des progrès en anglais
malgré tout). Elle lui dit qu’elle n’a plus de travail et à la fin, il
appellera un ami à lui pour dire qu’elle est « best » et qu’il faut
l’embaucher. Quelques minutes plus tard quand nous prétendons à partir, après
avoir récupéré notre « cash money » et quelques tomates, poivrons,
aubergines et oignons, le potentiel futur employeur arrive. Petite parenthèse,
la nourriture est assez chère en Australie, avec tout ce qu’il a donné, ça vaut
à peu près 15 dollars (soit 12€), une bonne petite prime et des supers repas à
venir… 
 Le potentiel futur employeur arrive donc, et elle lui dit qu’elle
recherche du travail, elle lui laisse son numéro de téléphone et lui dit qu’il
l’appellera mercredi pour du travail surement jeudi, payé au
« black », mais il ne faut toujours pas le dire… Il faut savoir que ça
n’arrange pas certains « backpackers » car pour renouveler son visa
working-holidays, il faut avoir travailler 3 mois dans les champs et que se
soit déclaré bien sûr. Etant donné que nous ne voulons pas renouveler celui-ci,
ça nous arrange aussi. Pour nos amis comptables et techniciens de paies, les
charges sont de 13% et les bulletins sont très simples, il y a le brut moins
13% et ça fait le net, ils ne s’embêtent pas avec les différentes caisses. 
| La prime... | 
![]()  | 
| Le piment que Bastien ramasse toute la journée... celui-là on ne l'a pas mangé... | 
En
tout cas, le soir même, lundi, encore un appel au micro, Lucie court au bureau
des embauches et a du boulot pour le lendemain, mardi, dans les raisins, une 9ème
journée en perspective qui lui donne le sourire et des dollars !!! C’est
une ferme où elle est déjà allée faire une journée. Mais malheureusement, le
travail s’arrête au bout de 3h30, encore une petite journée. C’est la fin de la
saison à Stanthorpe, il est bientôt temps pour Pop et Lulu de se diriger vers
de nouvelles aventures dans une autre ville australienne.
Mercredi
sera une journée de repos. Et il n’appellera malheureusement pas. Par contre,
jeudi matin, 8h, appel au micro, elle va au bureau et on lui dit qu’il y a du
travail pour ce matin, et qu’il faut partir de suite. Ils seront 6 travailleurs
à partir, le temps d’enfiler la tenue de travail, se brosser les dents et hop
au travail… Ce sera encore une petite journée de 3 heures de travail mais qui
sera plutôt bien payé, 60 dollars net pour 3 heures (soit 50€).
Petit
flash météo, à Stanthorpe, il fait froid, nous sommes à 900 mètres d’altitude et
nous rentrons dans l’hiver. Les matinées et soirées sont très fraîches, la
pluie est bien tombée ces derniers jours. 
La
fin de la saison est bel et bien là, le travail devient rare, le camp est
désormais vide, quelques survivants seulement sont toujours là pour gagner les
derniers dollars qu’il reste à prendre à Stanthorpe.
Pop
et Lulu quittent Stanthorpe samedi matin, le temps de faire un dernier poker.
Et les aventures continuent….au soleil et surtout au chaud ils espèrent ! 

