vendredi 21 décembre 2012

Pop et Lulu, une année d'aventures

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Bilan de 366 jours à l’étranger :



366 jours en passant par le Togo, l’Asie, l’Australie, l’Europe…

Un rêve vient de s’achever : « tout quitter et partir », qui n’en a jamais rêver ?

Difficile de mettre un terme à ces moments magiques que nous avons vécus, à ces moments que l’on ne veut jamais qu’ils s’arrêtent, mais parfois, on veut rentrer. Nous avons vécu des instants magnifiques, mais aussi des moments difficiles. C’est le cumul des deux qui forme le voyage à tout jamais…





Nous nous remérons CE jour du mois d’octobre 2010 où tout a commencé. Bastien dans sa Fiat Punto, sur l’autoroute reliant Aix-en Provence, où nous habitions à Marseille, son lieux de travail, tous les matins embouteillés. Mais ce jour là, un accident de la route avait encore plus ralenti la circulation, totalement à l’arrêt depuis plusieurs heures, il rêve que d’une chose, PARTIR…

Lucie, déjà au travail, commence réellement à s’ennuyer, le quotidien, la routine de ses longues journées dans ce minuscule bureau désaffecté l’agace… elle reçoit un texto : « Je vide mon PEL (plan d’épargne logement), je vends ma voiture, et on se casse » !

Combien de fois, auparavant nous en avions déjà songé… plus d’une fois nous rêvions de nous évader… Cette fois, ce jour là, plus rien ne nous retient… il ne reste plus qu’à passer à l’acte !

Une fois le préavis pour l’appartement déposé, la démission donnée, le déménagement fait… cette fois ça y est, nous y sommes ! Le billet d’avion acheté… il ne reste plus qu’à réaliser que ce rêve est en train de devenir réalité.



Le vrai départ approchait, nous avions du mal à réaliser que nous allions partir pendant une année, laisser nos parents, famille et amis très loin de nous. La joie de partir et la culpabilité nous ont envahit. Difficile d’être vraiment content dans ces moments où l’on réalise ce départ. Des jours nous avons qu’une envie c’est prendre cet avion que nous avons réservé et des jours nous voulons profiter de ceux que nous allons laisser…



Une année de préparation, choix des destinations, examens médicaux, achat de l’équipement,… mais ce jour où il faut partir, nous ne nous sentons pas prêt, et puis quand on met le sac sur le dos, on se dit cette fois il faut y aller. Les derniers adieux déchirants, les parents, la famille, les amis et ce bébé de 8 mois auquel nous nous étions tellement attaché qui va grandir si vite…



Dernières recommandations et nous voilà à l’aéroport de Lyon pour un vol en direction de New Delhi (Inde) pour ce pays tellement différent, que nous connaissons encore si peu. Après, tout c’est tellement vite enchaîné, de visites en visites, de villes en villes, d’hôtels en hôtels en bus, voiture, bateau et tous les moyens imaginables… Nous avons franchit de nombreuses frontières et là encore une fois, en bus, voiture, bateau,… Plus rien ne semble nous arrêter, une fois le passeport à la main, tout est possible, l’impossible n’existe plus ! Les heures, les jours, les mois se sont enchaînés… jusqu’à ce qu’on réalise que nous sommes dans le dernier bus pour rentrer à la maison…(Munich – Avignon).

Cette maison que nous n’avons pas, ces voitures que nous n’avons plus, ce PEL complètement vide… Nous allons prendre un nouveau départ dans ce pays que nous avions quitté un an plus tôt et qui n’a pas changé, les embouteillages d’Aix à Marseille sont toujours là, l’aéroport de Lyon est toujours au même endroit. Des souvenirs pleins la tête, des moments qui resterons gravés à jamais en nous. As-t-on changé, vous direz nous ? Peut-être que oui, peut-être que non… surement que oui, nous avons pris un an et vécu 366 jours d’aventure…



Malgré l’égoïsme que l’on nous a parfois reproché ou fait ressentir de partir et de laisser les siens loin de nous, nous sommes persuadés d’avoir fait le bon choix. Nous n’avons qu’une vie et cette vie n’appartient qu’à nous, alors nous restons persuadé qu’il faut profiter de ce que la terre nous donne et profiter comme on l’entend. Maintenant nous n’avons plus qu’un mot à la bouche « Profiter » avec les moyens que l’on a bien sûr!

La vie nous appartient, à nous d’en faire bon usage… jusqu’à la date d’expiration.




vendredi 14 décembre 2012

Pop et Lulu à Vienne (Autriche)

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Après Bucarest et Budapest, nous continuons notre petit tour d’Europe par Vienne, en Autriche. Seulement 3h30 de bus pour rejoindre cette capitale.
Premier soulagement, nous revenons à l’Euro, plus de conversion à faire pour nos petits cerveaux fatigués.

La langue parlée est bien sûr l’allemand, malgré les quelques notions scolaires de Bastien, nous arrivons facilement à nous débrouiller, principalement en anglais. Dans un supermarché une fille ne parlait pas anglais, mais en gardant le sourire des deux côtés, nous avons pu commander notre pain !



Vienne est une ville très riche culturellement, il y a de nombreux musées, de théâtres et d’opéras. Il y a également la plus grande bibliothèque du monde, contenant des milliers de livres anciens. Son parlement, de type grec est une vraie merveille architecturale.

Il y a de nombreuses choses à voir et à visiter, notamment les palais de Sissi l’impératrice, Élisabeth de Wittelsbach.

Les tarifs des visites sont assez élevés, par exemple 10,50€ la visite du palais d’Hofburg. Cependant quand vous faites jeune et étudiant de moins de 27ans (Bastien ayant quand même 28ans), vous obtenez des tarifs intéressants… 









Quelques prix :

Prix d’une nuit en studio : 44€

4 tranches de viande : 4€

Un menu à Mcdonald’s : 6€

Un croissant : 2€

Une carte de métro valable 72h avec réduction dans les lieux touristiques : 20€



Notre conseil touristique :

C’est un incontournable des destinations européennes ! Nous avons visité l’essentiel en 2 jours avec des journées très chargées de 9h à 19h… Un troisième jour aurait était appréciable. En novembre/décembre, la saison n’est certes pas la meilleure pour les températures, mais se balader à travers les nombreux marchés de Noël de la ville vous transporte dans cet atmosphère de fête.

jeudi 6 décembre 2012

Pop et Lulu à Budapest (Hongrie)


Vous l'aurez compris, nous terminons notre voyage par une petite tournée européenne.
 
Pour ce faire, nous avons choisit de voyager avec le Pass Eurolines, compagnie de bus européenne ayant des connexions avec toutes les grandes villes européennes. Notre prochaine étape est Budapest, en Hongrie, un long parcours, départ 5h, arrivée prévu 23h, arrivée réelle 2h ! Soit 21 heures longues heures de bus. Il y a cependant de nombreuses pauses, ce qui permet de détendre nos jambes. Après avoir parcourus des milliers de kilomètres à travers l’Asie en bus, les routes n’ont rien à voir, elles sont bien meilleures ! Par contre petite ressemblance : les taxis. Vu les heures tardives/matinales nous avons été contraint de les emprunter. A Bucarest, nous avons demandé le prix à un premier qui nous annonce 20 Lei (4,40€) ça nous semble un peu cher pour 5 minutes de trajet… alors on va en voir un autre qui nous dit 10 Lei (2,20€), c’est déjà mieux et plus raisonnable.
Par contre arrivée à Budapest, c’est un autre problème, nous avons un peu de mal à trouver un taxi et nous n’avons pas pu changer, ni retirer de l’argent en monnaie locale : le Forint. Nous avons que des dollars, le taxi que l’on trouve nous dit qu’il n’y a pas de problème, ouf !!! On essaie de négocier un prix, à 10$ (8€) mais il nous dit qu’il y a le compteur… Bien qu’on ait lu que les compteurs étaient trafiqués on tente quand même le coup, tant pis la fatigue est là et on veut aller à l’hôtel. Le compteur tourne assez vite, nous arrivons à destination et au compteur 6100 Forints (22€) ! Il nous annonce 30$ (24€)… Nous avons gardé les habitudes asiatiques alors nous négocions à 25$, c’est un prix exorbitant pour quelques minutes de taxi, le tarif normal doit être divisé au moins par deux. Le problème c’est qu’on ne pouvait pas partir car il gardait en otage nos sacs dans le coffre de la voiture… Un premier contact plutôt déplaisant…  Heureusement, tout se passera bien à l’hôtel.

Le passage à la frontière :
Nous en avons franchit des frontière, à pied, en avion, en bus, les passages étaient tous différents et plus ou moins long… pour au final toujours la même chose un tampon de plus sur le passeport.
Ayant un passeport européen et passant des frontières européennes, il n’y a pas besoin de tampon et donc nous pensions que nous passerions très facilement ! Grosse erreur ! 1h30 d’attente pour passer la frontière… Il y avait un passage exprès pour les bus et là attention, le chauffeur nous dit qu’il faut donner 3 ou 4€ pour aller plus vite (enfin, un gentil roumain, travaillant en France, nous a traduit). Comme prévu, un monsieur passe avec un sachet et il faut mettre de l’argent. Toute monnaie est acceptée…et même il peut rendre la monnaie ! C’est ce que l’on appelle de la CORRUPTION. Nous ne sommes plus trop choqués par ces pratiques, par contre nous sommes très étonnés que cela se produise encore au sein de l’union Européenne. Vérification des passeports par deux douaniers (un roumain et un hongrois) qui montent dans le bus, et quelques minutes plus tard nous voilà enfin en Hongrie !

Visite de Budapest :
Notre hôtel étant très bien situé en ville, nous pouvons pratiquement tout faire à pied. Se balader dans les rues reste très agréables. Nous promenons et découvrons, l’opéra, la Basilique Saint Etienne, les chaussures au bord du Danube en hommage aux juifs jetés dans le fleuve durant la guerre, le marché couvert, la colline du château, la citadelle…et le magnifique parlement dont nous avons pu faire une visite gratuite pour les membres de l’UE et en Français. Nous avons également la chance d’être en période de Noël et de pouvoir flâner dans le joli marché de Noël et goûter quelques délicieuses spécialités.

La réputation de Budapest reste pour ces bains, nourris par des sources d’eau chaude, donc nous passerons quelques heures dans les bains de Széchenyi, les plus grands d’Europe, en fin de journée, ce qui sera bien agréable de pouvoir se détendre dans des bassins à 38°, puis 24°, 34°,…et dans le sauna. Les bains sont intérieurs et extérieurs. Sortir en maillot alors qu’il ne fait pas plus de 10° dehors et se baigner dans une piscine très chaude à la tombée de la nuit…ça n’a pas de prix. Enfin si, seulement 3800 Forint (13,50€) pour une utilisation illimitée. Vu notre patience, nous y resterons une bonne heure à bouger de bassins en bassins assez régulièrement.

Concernant la nourriture, il faut avoir un entraînement spécial pour pouvoir manger certains plats. Dans le marché couvert, nous avons voulu prendre des plats locaux, et nous avons mangé des saucisses cuites avec du fromage et entouré de lard ! Une bonne dose de gras pour toute la journée ! Maux de ventre garantis ! Les pâtisseries sont partout… Difficile de ne pas craquer lorsqu’on n’a un petit creux.


Quelques prix :
Un croissant énorme : 230 Ft (0,82€)
Une nuit en chambre double avec salle de bain privé, en auberge de jeunesse : 7560Ft (27€)
Un Snikers : 100Ft (0,35€)
Un petit pain : 24Ft (0,08€)

Notre conseil touristique :
Budapest est une ville beaucoup plus touristique que Bucarest, nous avons croisé beaucoup de Français. La ville mérite de s’y attarder 3 jours, ou 2 jours mais en étant à fond de 9h à 19h ! Avec ces nombreux monuments historiques et ces bains thermiques, visites et bien-être est un bon compromis pour un week-end.

lundi 3 décembre 2012

Pop et Lulu à Bucarest (Roumanie)

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Après le Vietnam, nous avons décollé pour la Roumanie, 11h de vol pour rejoindre Doha au Qatar, 8h d’escale et 6h de vol pour atterrir à Bucarest (capitale de la Roumanie). Décollage horaire de 5h… et quelques degrés de moins !

Nous avons décollé à 17h10 et arrivé le lendemain à 12h00 ! Une journée difficile à dormir là où l’on pouvait, notamment lors de l’escale de minuit à 8h du matin.

Arrivé à l’aéroport de Bucarest, nous prenons un bus pour rejoindre le centre ville où nous avons loué un studio. Le monsieur nous retrouve à  l’heure convenue (14h30), le studio n’était pas nettoyé, alors nous posons nos sacs et nous partons directement en ville. Les premiers contacts avec la population se font. La grosse différence avec les pays asiatiques, c’est qu’ici, nous ne passons pas pour des touristes, alors les gens nous parlent en roumain ! On nous demande l’heure, de tenir la porte en sortant de l’immeuble… on arrive quand même à comprendre (avec des gestes). Le roumain est une langue latine et il y a beaucoup de ressemblance avec le français.
Nous sommes très étonnés de leur niveau d’anglais, la caissière du supermarché, le serveur à Macdo et au restaurant on nous parle sans problème. Quelques exceptions bien sûr, lorsqu’on achète un petit souvenir, une dame nous parlait roumain, elle savait très bien qu’on était étranger mais elle continuait, ça nous a bien fait rire. Pour rejoindre le bus à 5h du matin, nous avons du prendre un taxi, car le métro n’était pas encore en service, nous demandons d’aller au « bus », et il nous répond « autocar » ! Facile le roumain.
Un peu moins marrant, lors d’un arrêt en bus, nous commandons à manger dans un petit stand, on demande 2 saucisses mais le monsieur ne comprend pas. On a eu du mal à se comprendre et le monsieur ne devenait pas très gentil…

Le cliché roumain…
En France, nous connaissons les roumains dans la rue, dans le métro « s’il vooous plaaaîîît, de l’argent », ou encore chantant… les femmes avec leur longue jupe et sous leur foulard.
Loin de tout ça, la plupart des roumains , du moins à Bucarest, sont comme nous, en jeans ! Nous avons quand même trouvé quelques « vraies » roumaines… Une petite fille nous demandant « one lei for buy ice cream »… le Lei est la monnaie roumaine (1 lei = 0,22€) et quelques roumaines avec leur foulard et leur longue jupe.
Nous avons vu beaucoup de pauvreté, à Bucarest mais aussi à tous les arrêts que nous avons fait, il y avait toujours des gens qui demandaient de l’argent.

Bucarest nous a énormément plut pour son architecture, nous avons adoré nous balader dans le vieux quartier, et dans les rues pour admirer des magnifiques édifices. Nous avons trouvé quelques lieux touristiques, dépourvus d’ailleurs de touristes, le musée du village (reconstitution des anciennes maisons), le parlement dans un magnifique palace, le 3ème plus grand du monde et l’opéra. Lorsque nous sommes allés à l’opéra, nous avons eu la surprise d’avoir une visite guidée seulement pour nous. Le guide nous demande « french or english », naturellement nous répondons « french », mais lui nous répond « ok english »…
Bucarest est appelé « Little Las Vegas », nous n’avons bien sûr pas manqué l’activité Casino qui s’offrait à nous. A seulement 2 minutes à pied de notre studio nous avions un casino, ils étaient également nombreux aux alentours. Nous sommes  allés au « Métropolis Casino », Bastien a même eu la chance de participer à un tournoi de poker. Il n’en sortira malheureusement pas vainqueur mais aura passé une bonne soirée.

Quelques prix :
-       Location d’une nuit en studio, situé au cœur de la ville : 20€
-       Viennoiserie : 0,50€
-       Plat au restaurant : 4 à 6€
-       2L d’eau dans un supermarché : 0,20€
-       Un menu best-of à Macdo : 4,5€
-       Un trajet en métro : 0,45€

Notre conseil touristique :
Bucarest est une très jolie ville qui se visite en 2 jours. Nous déconseillons cependant de faire un aller-retour depuis la France juste pour un week-end, vous risquez d’être un peu déçu quand même car la ville est assez petite et vous avez vite fait le tour. D’ailleurs, ce n’est pas une ville très touristique, nous avons croisé très peu de touristes.

dimanche 4 novembre 2012

Pop et Lulu font du trampoline dans le bus

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 Nous sommes à Nha Trang et nous voulons rejoindre Hoi An, 500km séparent les deux. Le plus simple, rapide et économique est de faire le trajet de nuit. Nous réservons alors nos billets, départ à 18h30 de l’hôtel, arrivée à 7h le lendemain prévu. Mais on nous réserve quelques surprises. On en a fait des trajets et pourtant celui-ci est UNIQUE et mérite un article entier sur le blog !
Le trajet

Comme prévu, un mini-bus vient nous chercher à l’hôtel à 18h30 qui nous amène au bus. Nous prenons place dans nos couchettes, nous sommes tout au fond et en haut, 5 couchettes sont côte à côte, c’est un peu un grand lit. Nous nous installons confortablement, nous avons 1h de préparation avant le grand départ car nous partons qu’à 20h pour 11h de trajet. 


Le bus couchette

Sur nos couchettes

 C’est parti, 11h de trampoline, on va vous expliquer le principe.

Les préparatifs : 2 chauffeurs Vietnamien et  30 touristes (c’est un peu comme un grand dortoir où l’on est très proche) dans un bus couchette sur les routes du Vietnam.

Les objectifs :
1 : tenir allongé sur sa couchette le plus longtemps possible, sans toucher son voisin
2 : ne pas aller aux toilettes
Certains se sont même fixés un 3ème : avoir un sachet ouvert de biscuit sur sa tablette

Ça vous paraît simple et pourtant… on a la chance de participer à une activité méconnue jusqu’à présent, le trampoline couché (décoller et atterrir au même endroit) !

Dans le premier quart d’heure du voyage, nous comprenons vite la difficulté, nous décollons pour la première fois de nos couchettes de quelques centimètres, ça fait un drôle d’effet de voir tout le monde voler. Ça nous fait un peu rire.

Nous aurons droit à de nombreux autres essaient durant la nuit, avec des atterrissages plus ou moins réussis. Nous essayons de trouver des moyens de nous agripper à quelque chose, mais c’est difficile. On essaie le coussin, mais celui-ci subit le même sort que les participants, il se décroche… Pas le temps de vous assouvir qu’un nouveau départ pour le grand saut vous réveille pour vous ramener à cette petite activité…
Une difficulté supplémentaire pour certains, dont Lucie, qui n’a personne devant pour amortir la descente… Elle avait pourtant dit qu’elle était débutante et qu’elle ne voulait pas cette place, mais le chauffeur lui a dit qu’elle en était capable. Pas facile les premières fois d’atterrir sur le coussin, en général c'était plutôt au niveau du milieu de la couchette.

Les jambes de Bastien sous la couchette de devant

Les pieds de Lucie, prêts pour une glissade

Le niveau s’accélère au cours du trajet et la dernière heure c’est le plus difficile, car on a pu s’entraîner toute la nuit… Toute les 5 minutes une secousse. Ayant plus d’expérience, nous arrivons à amortir les chutes.

Nous avons eu cependant quelques minutes de repos, le bus s’arrêtait, faisait sortir quelques hommes sur le trottoir où ils pouvaient uriner contre un mur, pour les filles plus courageuses ou qui craquaient, on leur indiquait un arbre qui était sur le trottoir bien éclairé par la lumière de la ville…  Il fallait cependant se dépêcher et courir car le bus ne vous attendait pas. Un monsieur a du courir pour remonter dans le bus.

Pour le troisième et dernier objectif, je remercie ma voisine de l’avoir défié. Son sachet de biscuit est tombé une première fois se vidant un peu de son contenu. Mais comme elle aime le défit, elle remettra le sachet ouvert au même endroit et retombera plusieurs fois… sur Lucie… La moitié de son contenu a été vidé.

Le paquet de biscuit et à côté tout ce que j'ai ramassé sur ma couchette

Nous en avons pris des transports, du bus au train en passant par le minibus, le vélo, le dromadaire, l’éléphant, le tuk tuk, le scooter, le taxi moto ou le bateau, mais celui-ci restera une expérience unique en son genre. Et si on peut donner un conseil aux personnes qui veulent faire ce trajet : PRENEZ LE TRAIN !

Le bus trampoline !



samedi 27 octobre 2012

Pop et Lulu en Scooter à Champassak (Laos)

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Après Paksé, nous prenons un bateau, enfin plutôt une barque pour rejoindre Champassak navigant sur le Mekong. On y trouve un temple classé UNESCO, dommage de ne pas s’y arrêter.
Dans la barque, nous sommes seulement trois, nous et un australien. Il y avait aussi la possibilité de prendre un bus, alors on s’est dit que les touristes avaient plutôt choisis cette option (mais apparemment non). On débarque par un escalier en bois dans un hôtel (on se demande si ce n’était pas fait exprès). Bref, on avait nos adresses de Guest House pas chère alors nous continuons notre chemin. Aucun tuk-tuk taxi… mais où sommes nous ? Bref, nous marchons en plein soleil quelques minutes avant d’apercevoir les 3 Guest House de la ville. Celle que l’on avait choisi n’existait plus, tant pis on va en face. On a un petit bungalow pour 40 000 Kip (4€).

Guest House


On mange... encore une expérience… il y a une carte mais il n’y a rien de ce que l’on demande… on trouvera quand même notre bonheur. Comme souvent, les plats n’arrivent jamais ensemble, Lucie a le temps de finir son assiette de riz avant que Bastien soit servit. Bien que Lucie aime manger quand tout le monde est servi, ça fait parti des choses auxquelles il faut s’habituer et changer ses petites habitudes (ou politesse).

Bref, maintenant il faut qu’on parte à la découverte du monument du coin : Vat Phu. Le problème, car ce n’est jamais si simple, celui-ci se trouve à 9 kilomètres ! 

L’option vélo est tout de suite éliminée du fait de la chaleur intenable en début d’après-midi. Nous voulons donc opter pour l’option tuk-tuk, mais encore faut-il en trouver un ! On marche dans le village, un seul tuk-tuk à l’horizon devant notre Guest house mais celui-ci ne veut semble-t-il pas nous amener (heure de la sieste peut-être). On part alors à la recherche d’un moyen de locomotion… On retrouve l’ami australien qui nous indique un endroit où on peut en trouver. On repasse devant la Guest house et cette fois c’est d’accord pour le tuk tuk (enfin presque), la sieste est déjà fini ? On demande bien sûr le prix de la course, mais là, il nous dit de louer un scooter ! Décidément, ce scooter nous poursuit… ni une, ni deux, on se regarde et on se laisse tenter par la proposition. On négocie quand même la location annoncée à 70 000 Kip (7€) on la descend à 50 000 Kip (5€).

 
Montage photo/Vidéo à visionner : 


Nous voulons vraiment nous excuser auprès de nos parents qui nous l’ont toujours interdit ; mais nous n’avons pas vu les cascades et si on n’optait pas pour cette solution nous n’auront pas vu non plus Vat Phu ! On aurait dit que Bastien avait 14ans et qu’il faisait une grosse bêtise !

Pas beaucoup de monde sur le route, un site magnifique, encore une belle expérience et défit personnel réalisés…

mardi 23 octobre 2012

Pop et Lulu à Vélo (Paksé - LAOS)

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Itinéraire jusqu'à Paksé

Nous descendons le Laos, en passant par Luang Prabang, Vang Vieng, Vientiane et nous nous retrouvons à Paksé. Une ville sans intérêt particulier, mais un point de départ pour le Plateau Bolovens où on y trouve de nombreuses cascades et des cultures de café très réputées. Pour aller découvrir le plateau, l’option la plus choisie par les touristes est la location d’un scooter sur un voir plusieurs jours. Nos parents nous ayant toujours interdit le scooter, nous n’en n’avons jamais fait et nous ne voulons pas commencer ici. A la Guest House où nous longeons il y a des excursions à la journée, le prix baisse en fonction du nombre de personne et en l’occurrence au moment où nous avons demandé, il y avait que nous soit un tarif à 400 000 Kips (40€) par personne ! On est au Laos, et notre budget ne prévoit pas des dépenses aussi élevées. Il nous reste alors la troisième option : le vélo !

Nous demandons combien il y a de kilomètres pour rejoindre la première cascade (la plus réputée), on nous dit 20 kilomètres. On se dit donc que dans la journée 40 kilomètres en partant assez tôt nous pouvons les faire.

Le soir, nous trouvons un endroit où ils font la location de vélo pour 20 000Kip (2€) par jour. Des vélos sont disponibles, on repassera le lendemain matin pour les récupérer. 

Là où tout a commencé

Réveil à 8h, un sandwich de Nutella pour Lucie afin de prendre quelques forces (Bastien aurait du), 3 litres d’eau dans le sac, 8h45, c’est le départ. Les vélos n’ont pas de vitesse et celui de Lucie, pas de frein…tout va bien se passer !

Lucie sur son vélo sans frein
 
Nous pédalons, pédalons, nous nous arrêtons parfois demander si nous sommes toujours sur le bon chemin. Il est cependant très difficile de se faire comprendre car les gens de parlent pas du tout anglais (ni français). Nous continuons à pédaler sur une grande route où scooters, voitures et camions nous doublent. Il n’y a que de la montée et des faux plats. On ne se décourage pas, on force un peu sur les cuisses afin de faire avancer le vélo… même si on a l’impression de ne pas avancer. Encore de la montée… les jambes commencent à ne plus vouloir pédaler. On fait quelques pauses pour se reposer et boire car il fait très très chaud. Au bout de 2h, on fait une pause un peu plus longue, nous faisons le bilan, nous sommes épuisés, nous n’avons presque plus d’eau et surtout ni nous savons où nous sommes ni combien de kilomètres il nous reste à pédaler.

La longue pause devant une école

La décision est prise : nous ne verrons pas les cascades, pourtant elles ont l’air magnifiques… même si une petite baignade nous aurait fait le plus grand bien…


Ce que nous n'avons pas vu... (Photo copiée sur internet)

Nous faisons demi-tour et nous ne mettrons que 45 minutes sans pédaler ! Quel bonheur.

Nous garderons pour seul souvenir de Paksé, le restaurant local qui faisant l’angle où nous avons mangé tous les repas. Une carte très variée, des serveurs très souriants et agréables.

Vidéo à découvrir: